Des frappes aériennes israéliennes contre un centre de recherche scientifique syrien
Au moins deux personnes ont été tuées et cinq blessées dans la frappe aérienne.
Selon une source de l'armée syrienne, le 30 janvier, des avions de combat israéliens ont violé l'espace aérien syrien en bombardant un centre de recherche scientifique dans la région de Jamraya, près de la capitale Damas.
Le bâtiment principal du centre de recherche scientifique qui vient d'être attaqué a été gravement endommagé.
Le centre de recherche scientifique a également été la cible d'attaques menées par des groupes d'opposition armés en Syrie. Cependant, Israël a confirmé que la cible de cette frappe aérienne n'était pas le centre de recherche scientifique, mais un convoi soupçonné de transporter des armes chimiques.
Dans un autre développement lié à la situation en Syrie, le chef du Conseil national syrien – principale force d'opposition du pays –, M. Moaz al-Khatib, a annoncé le 30 janvier qu'il était prêt à négocier avec les membres du gouvernement du président Bachar al-Assad pour mettre un terme pacifique à la guerre civile qui dure depuis près de deux ans. M. Moaz al-Khatib a toutefois réaffirmé que M. al-Assad devait démissionner.
La déclaration de Moaz al-Khatib intervient alors que le gouvernement syrien a annoncé que certaines forces d'opposition seraient autorisées à rentrer en toute sécurité à Damas pour participer au dialogue national. Le président al-Assad avait précédemment proposé une initiative de paix, incluant un dialogue national et la formation d'un nouveau gouvernement et d'une nouvelle constitution. Cependant, l'opposition a rejeté cette initiative.
Le gouvernement du président al-Assad n'a pas encore réagi officiellement. Le Conseil national syrien a quant à lui déclaré que la déclaration de Moaz al-Khatib était personnelle et ne reflétait pas les vues de la coalition d'opposition syrienne, et a réaffirmé son refus de négocier.
L'opposition syrienne est divisée entre groupes politiques et militaires. Ces deux forces ont toujours des opinions divergentes sur la manière de traiter le gouvernement du président al-Assad. Cette division nuit aux efforts de la coalition d'opposition et décourage les pays qui souhaitent soutenir cette force contre le gouvernement du président al-Assad.
Selon VOV-DT