Israël envahit Gaza, le président palestinien « appelle à l'aide » de l'ONU
Le 13 juillet, un groupe de commandos navals israéliens est entré dans la bande de Gaza lors de la première attaque terrestre sur le territoire, malgré un appel à un cessez-le-feu lancé par le Conseil de sécurité des Nations Unies quelques heures plus tôt.
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Des soldats israéliens déployés près de la frontière avec la bande de Gaza |
Un porte-parole de l'armée israélienne a confirmé l'information et a déclaré que l'endroit où les commandos sont entrés était celui où le mouvement palestinien Hamas tirait des roquettes longue portée sur des civils israéliens. Plusieurs coups de feu ont été tirés, blessant quatre soldats israéliens, mais le groupe est rentré sain et sauf.
C'est la première fois que l'armée israélienne admet être entrée dans la bande de Gaza depuis qu'elle a lancé une offensive de représailles baptisée « Frontières de protection » contre le mouvement Hamas.
Le même jour, lors d'une réunion avec l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Moyen-Orient, Robert Serry, le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé la communauté internationale à soutenir la protection des civils palestiniens contre les frappes aériennes israéliennes dans la bande de Gaza.
M. Abbas a affirmé que « l'agression israélienne doit cesser immédiatement » et a déclaré que les dirigeants palestiniens annonceront bientôt des décisions pour faire face aux attaques de Tel-Aviv.
Entre-temps, un responsable a révélé que la Palestine envisageait d'adhérer à 20 traités internationaux afin de renforcer ses activités diplomatiques et de rehausser son statut. Les détails de ce projet seront annoncés dans les prochains jours.
Face aux tensions dans la bande de Gaza, le ministre français des Armées Jean-Yves Le Drian a appelé, le 13 juillet, à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
Intervenant à la télévision, le ministre Le Drian a déclaré : « La France condamne les tirs de roquettes du mouvement islamiste Hamas, mais appelle également Tel-Aviv à faire preuve de retenue dans ses réponses, notamment en respectant le droit international et en évitant les pertes civiles. »
Plus tôt, le 12 juillet, l'envoyé spécial de la Chine pour le Moyen-Orient, Wu Sike, avait appelé à un cessez-le-feu urgent entre Israël et la Palestine et exprimé son inquiétude face à l'escalade du conflit dans la région, affirmant que les deux parties devaient résoudre le problème par des négociations de paix.
Pékin s'oppose à l'usage de la force contre les civils et estime que les mesures de représailles ne font qu'accroître l'hostilité entre les deux parties, a déclaré le responsable.
Selon certaines sources, la semaine prochaine, le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier et la ministre italienne des Affaires étrangères Federica Mogherini se rendront au Moyen-Orient pour chercher une solution pour mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas.
Le ministre des Affaires étrangères Steinmeier devrait participer à des négociations en Israël, en Cisjordanie et en Jordanie. Parallèlement, la ministre des Affaires étrangères Mogherini, qui assure actuellement la présidence tournante de l'Union européenne (UE), rencontrera également le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le président palestinien Mahmoud Abbas afin de parvenir à un accord de cessez-le-feu entre les parties.
Selon Vietnam+