La Jordanie accepte de libérer une combattante de l'EI, mais pas en échange d'un otage japonais

La condition posée par la Jordanie est que l’EI libère un pilote militaire jordanien, et non un otage japonais.

L'EI a annoncé un jour vouloir échanger la combattante Sajida al-Rishawi contre un otage japonais (Photo : Reuters).

La télévision d'Etat jordanienne a rapporté que le gouvernement était prêt à libérer la combattante d'Al-Qaïda Sajida al-Rishawi, condamnée à mort, si l'autoproclamé Etat islamique (EI) libérait un pilote militaire jordanien détenu par le groupe militant.

Le ministre jordanien de l'Information et des Communications, Mohammad al-Momani, a émis cette suggestion. Cependant, la télévision publique jordanienne n'a pas mentionné l'otage japonais Kenji Goto.

Auparavant, un groupe prêtant allégeance à l'État islamique avait publié une vidéo en ligne, dans laquelle une voix, identifiée comme celle du journaliste japonais Kenji Goto, affirmait que l'EI exécuterait cet otage et le pilote jordanien si la terroriste Sajida al-Rishawi n'était pas libérée dans les prochaines 24 heures. D'après cette vidéo, l'EI échangerait l'otage japonaise contre al-Rishawi et ne préciserait pas les conditions de libération du pilote jordanien.

L'agence de presse russe TASS avait précédemment cité une source de la chaîne de télévision japonaise Fuji TV, affirmant que le Japon et le groupe État islamique (EI) avaient conclu un accord prévoyant la libération du journaliste Kenji Goto en échange de la libération d'une Irakienne nommée al-Rishawi, auteure d'un attentat à la bombe en Jordanie en 2005, qui avait fait 60 morts. Cependant, cette source n'a pas été vérifiée et aucun responsable japonais et jordanien n'a confirmé officiellement cet accord.

Selon VOV