Ouverture de la Conférence internationale sur le désarmement nucléaire en Iran
Le 12 juin, la Conférence internationale sur le désarmement nucléaire s’est ouverte à Téhéran, en Iran.
La conférence de deux jours a réuni des délégations de 40 pays et des représentants d'organisations internationales telles que les Nations Unies, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), etc.
La centrale nucléaire iranienne de Bushehr. (Source : Reuters)
Lors de la cérémonie d'ouverture, le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali-Akbar Salehi, a déclaré que la conférence visait à élaborer des mécanismes concrets pour le désarmement nucléaire. Il a exprimé l'espoir que la conférence contribuerait à développer une culture universelle du désarmement et à progresser vers l'instauration d'un monde exempt d'armes de destruction massive.
Il a déclaré que la communauté internationale est aujourd'hui confrontée à plus de menaces que jamais liées aux armes nucléaires et que la possession d'environ 23 000 ogives nucléaires par un petit nombre de pays constitue un danger potentiel pour le monde et pourrait conduire à des catastrophes imprévisibles.
Il a souligné que l’Iran n’est pas seulement contre les armes nucléaires mais aussi contre d’autres armes de destruction massive qui constituent une menace pour l’humanité.
S'exprimant en marge de la conférence, le représentant permanent de l'Iran auprès de l'AIEA, Ali-Asghar Soltanieh, a déclaré que l'Iran avait jusqu'à présent produit plus de 50 kg d'uranium enrichi à 20% et devait encore accélérer cette production.
Selon M. Soltanieh, l'Iran a réussi à produire plus de 50 kg d'uranium enrichi à 20 %, mais il lui faut encore environ 120 kg de ce niveau d'uranium enrichi pour alimenter le réacteur de recherche de Téhéran, ce qui permettra d'accélérer la progression de la production.
La semaine dernière, l’Iran a annoncé qu’il commencerait à enrichir de l’uranium à 20 % dans une nouvelle installation à Fordo, à 150 km au sud de la capitale Téhéran, et qu’il triplerait sa capacité.
M. Soltanieh a déclaré que le parlement iranien a autorisé la construction de nouvelles centrales nucléaires dans le pays à l'avenir pour produire environ 20 000 mégawatts d'électricité et que l'Iran accueillerait favorablement la participation de tout pays à ces projets de construction, qui seraient réalisés sous la supervision de l'AIEA.
L'année dernière, l'Organisation iranienne de l'énergie atomique a annoncé son intention de construire 20 centrales nucléaires supplémentaires pour répondre aux besoins énergétiques du pays.
Selon VNA/Vietnam+