Ouverture du sommet du G8
Le sommet du G8 de cette année a été identifié par les dirigeants comme une occasion importante de discuter d'une série de questions liées à l'économie mondiale.
Le 17 juin, le sommet du Groupe des Huit (G8) s'est ouvert dans la station balnéaire de Lough Erne en Irlande du Nord (Royaume-Uni) avec un programme ambitieux axé sur les efforts visant à relancer l'économie mondiale frappée par la récession.
Les discussions officielles, ainsi que les rencontres bilatérales en marge de la réunion sur divers dossiers mondiaux brûlants, ont en partie reflété les conflits existants entre les grandes puissances. Les désaccords sur la politique à l'égard de la Syrie, la principale question étant de savoir s'il faut armer les rebelles dans ce pays du Moyen-Orient, ont assombri le sommet.
Le sommet du G8 de cette année est considéré par les dirigeants comme une occasion importante d'aborder une série de questions liées à l'économie mondiale, notamment les efforts visant à promouvoir les échanges commerciaux afin de relancer la croissance économique mondiale. Pour ce faire, les pays du G8 se sont fixés pour objectif de conclure des accords commerciaux, tout en visant à entamer des négociations sur une zone de libre-échange transatlantique entre les États-Unis et l'Union européenne (UE). Le président de la Commission européenne (CE), José Manuel Barroso, espère que les négociations pourront débuter en juillet.
La crise de la dette de la zone euro et le rôle des banques centrales dans le maintien de la stabilité des marchés financiers ont également été abordés. Le Royaume-Uni, pays hôte, souhaite également profiter de ce forum pour promouvoir des mesures visant à lutter contre l'évasion fiscale et à accroître la transparence des échanges commerciaux.
Selon les estimations des groupes sociaux, l'évasion fiscale coûte à l'économie mondiale environ 3 000 milliards de dollars par an. Cependant, les observateurs estiment qu'il est peu probable que les dirigeants du G8 parviennent à un consensus sur une série de questions brûlantes liées à l'économie mondiale. Sur chaque point, ils sont empêtrés dans des désaccords d'intérêts.
Pendant ce temps, la guerre civile en Syrie a dominé toute la conférence cette année. Le conflit entre la Russie et l'Occident concernant la politique à l'égard de Damas s'est intensifié lorsque les États-Unis ont annoncé qu'ils fourniraient des armes aux rebelles de ce pays du Moyen-Orient. Avant le sommet, la rencontre entre le Premier ministre du pays hôte, David Cameron, et le président russe Vladimir Poutine a été dans l'impasse, faute de parvenir à un accord. Le dirigeant russe a critiqué les États-Unis et le Royaume-Uni pour avoir fourni des armes aux rebelles. Selon M. Poutine, cette action violait non seulement les valeurs humanitaires, mais aussi le droit international.
Selon VOV-DT