Ouverture d'un nouveau cycle de négociations entre le P5+1 et l'Iran
Le matin du 5 avril, dans l'ancienne capitale d'Almaty, au Kazakhstan, un nouveau cycle de négociations s'est ouvert entre le groupe P5+1 (comprenant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies : la Russie, la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne) et l'Iran pour trouver une solution au programme nucléaire de Téhéran.
Le matin du 5 avril, dans l'ancienne capitale d'Almaty, au Kazakhstan, un nouveau cycle de négociations s'est ouvert entre le groupe P5+1 (comprenant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies : la Russie, la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne) et l'Iran pour trouver une solution au programme nucléaire de Téhéran.
Étaient présents à ce cycle de négociations la Haute Représentante de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Mme Catherine Ashton, le Secrétaire du Conseil suprême de sécurité iranien, M. Saeed Jalili, et des représentants diplomatiques du groupe P5+1. La Russie et les États-Unis y ont également dépêché leurs vice-ministres des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, et Wendi Sherman.
Le groupe P5+1 et l'Iran lors du cycle de négociations du 26 février. (Source : AFP/TTXVN)
Lors du précédent cycle de négociations, également tenu à Almaty les 26 et 27 février, le groupe P5+1 avait proposé à l'Iran de limiter ses activités d'enrichissement nucléaire à moins de 20% en échange d'un assouplissement des sanctions économiques internationales contre Téhéran.
Lors de ce cycle de négociations, les représentants du 5+1 souhaitent obtenir une réponse concrète et constructive de l'Iran à la proposition susmentionnée. La commissaire européenne Aston a déclaré espérer une réponse positive de l'Iran et des résultats concrets à l'issue de ce cycle de négociations.
Dans le même temps, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité iranien, Jalili, a déclaré que l'Iran souhaite que la communauté internationale reconnaisse le droit de Téhéran à enrichir de l'uranium ainsi que son droit à mener un programme de recherche nucléaire à des fins pacifiques.
Dans ce contexte, l'opinion publique estime que lors du nouveau cycle de négociations à Almaty, le groupe P5+1 et l'Iran auront du mal à parvenir à un accord mutuellement acceptable visant à ce que Téhéran limite ou arrête son programme nucléaire controversé.
Selon (TTXVN) - DT