Achever d'urgence la digue anti-érosion à Nam Cuong (Nam Dan)
(Baonghean) -Rivière Lam, section à travers la commune de Nam Cuong, district
Selon M. Dinh Xuan Que, vice-président du Comité populaire du district de Nam Dan, le taux de glissement de terrain s'accroît sur une berge de 2 km de long : après chaque crue, le sol fluvial se déplace de quelques dizaines de mètres vers l'intérieur des terres. Face à la menace pesant sur la ligne ferroviaire Nord-Sud (la rivière n'est qu'à quelques dizaines de mètres du tronçon le plus proche) et face à la pénurie de terres agricoles pour des milliers d'habitants de la commune de Nam Cuong, le district a lancé en 2008 le projet de « digue anti-érosion des berges de la rivière Lam à travers la commune de Nam Cuong », pour un investissement total de près de 24 milliards de VND (aujourd'hui, avec l'augmentation des coûts, ce montant a atteint près de 30 milliards).
Construction d'un remblai pour prévenir les glissements de terrain à Nam Cuong (Nam Dan).
En 2011, 5 milliards ont été alloués ; en 2012, 2 milliards ont été prélevés sur le fonds gouvernemental de lutte contre les glissements de terrain, auxquels s'ajoute un milliard issu des recettes excédentaires de la province. Avec moins d'un tiers du capital, le district
Pour reprendre la manière humoristique de M. Que, c'est
Après quatre mois de travaux, le projet est quasiment achevé. Les équipes de construction s'efforcent de livrer le chantier avant la saison des crues. Lors de notre visite du chantier pendant la saison des pluies, M. Thai Doan Bon, chef d'équipe de la société Viet Lao, a déclaré : « La longueur totale du tracé est de 1,83 km, divisé en cinq lots, dont un est géré par la société Viet Lao. » Les travaux ont débuté le 16 mars et sont à ce jour aux deux tiers achevés. Afin de prévenir l'érosion des berges, l'entrepreneur doit créer un muret empêchant l'eau de pénétrer dans le sol. Ce muret est conçu : du fond de la rivière jusqu'au lit, une toile est recouverte d'une couche de gabions de pierre. Un trottoir en béton de 2 m de large stabilise les gabions et sert également de support au pied du revêtement. Le toit du revêtement est constitué d'une ossature en béton, divisée en cellules indépendantes. Le fond de chaque cellule est recouvert d'une couche de géotextile souple pour empêcher le sable et la terre de s'écouler. La partie supérieure est en gravats, et la surface du remblai, large de 2 m, est coulée en béton. Grâce à cette conception, du fond de la rivière à la surface du remblai, un bloc continu empêche l'eau de s'infiltrer dans le talus. Selon M. Bon, cette méthode s'est avérée efficace : des sédiments de boue ont été observés sur les sections de construction il y a deux mois. Selon les calculs, d'ici deux ans environ, cette couche sédimentaire se transformera en talus dur.
Cependant, lors de leurs échanges avec MM. Bon et Que, une préoccupation commune les inquiète : l’extraction inconsidérée de sable sur la rivière Lam est l’une des causes de la modification du cours de la rivière et de la déformation de son lit. Un jour, une fois le projet achevé, l’extraction inconsidérée et non planifiée actuelle ne permettra plus de couvrir les près de 2 km de tapis de pierres qui recouvrent le lit de la rivière. Les autorités doivent étudier, planifier et autoriser la zone d’extraction de sable sur la rivière Lam ; c’est la seule façon de protéger durablement le projet.
Cong Sang