« Soif » de travail non qualifié
Le manque de main-d'œuvre non qualifiée pour répondre aux besoins de production est une situation courante pour de nombreuses entreprises aujourd'hui. Pour « étancher leur soif » de main-d'œuvre, certaines entreprises ont dû créer des « mille-pattes » dans de nombreuses localités dans l'espoir de recruter, mais les résultats restent peu encourageants.
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Samsung Vietnam manque de travailleurs pour répondre aux besoins d'expansion de la production |
En tant que grande entreprise réputée et considérée comme l'une des plus attractives en matière de salaires, Samsung Vietnam a dû faire face à une pénurie de main-d'œuvre au début de l'année 2017 pour répondre aux besoins de développement de sa production et de ses activités au Vietnam. Pour disposer de ressources humaines suffisantes, outre la publication d'offres d'emploi sur son site web officiel et sur plusieurs autres sites de recrutement réputés, Samsung Vietnam a dû créer des filiales dans de nombreuses localités afin de recruter des travailleurs, notamment des travailleurs non qualifiés.
Plus précisément, bien que l'usine soit située dans les provinces de Bac Ninh et de Thai Nguyen, Samsung Vietnam a mis en place un réseau de recrutement dans 33 des 63 provinces et villes du pays. On estime que le nombre de recrutements pour l'ensemble des postes est d'environ 10 000 personnes, les candidats devant être titulaires d'un diplôme d'études secondaires ou supérieures et bénéficiant d'un salaire attractif, d'environ 7,5 à 8 millions de VND par personne et par mois.
Outre les grandes entreprises comme Samsung, de nombreuses petites entreprises sont également confrontées à une pénurie de main-d'œuvre au cours des premiers mois de l'année. Par exemple, Kyungil Optics Vietnam Co., Ltd., une entreprise 100 % coréenne située dans le parc industriel de Binh Xuyen (province de Vinh Phuc), recherche également 500 travailleurs âgés de 18 ans et plus. Pour trouver suffisamment de travailleurs, Kyungil Optics a publié des annonces dans de nombreuses localités voisines de son usine.
Dahashi National Human Resources Company, spécialisée dans la mise à disposition, la location et la fourniture de main-d'œuvre non qualifiée à l'échelle nationale, recrute également 8 000 femmes pour travailler dans les parcs industriels de Thang Long, Dong Anh (Hanoï) et Quang Minh (Vinh Phuc). Elle recherche également des milliers de travailleurs saisonniers non qualifiés pour des entreprises des parcs industriels de provinces et de villes comme Vinh Phuc, Hanoï et Bac Ninh, avec un revenu mensuel compris entre 5 et 8 millions de VND.
Travaillant dans une entreprise de placement à Hanoï, M. Nguyen Van Vinh a déclaré : « L'entreprise a reçu des contrats pour recruter plusieurs milliers de travailleurs non qualifiés pour travailler dans des usines et des entreprises des provinces voisines, comme Bac Ninh et Vinh Phuc, mais malgré les annonces de recrutement depuis un mois, le nombre de travailleurs est toujours insuffisant pour répondre à la demande. » Selon M. Vinh, cette situation s'explique par le développement de la production et des activités de l'entreprise, ce qui entraîne une augmentation de la demande de main-d'œuvre. De plus, cela est également dû au changement d'emploi des travailleurs après les vacances du Têt.
Pour répondre à la demande en ressources humaines, de nombreuses entreprises recrutaient auparavant uniquement des travailleurs titulaires d'un diplôme d'études secondaires ou supérieur et limitaient leur âge à 18-35 ans. Aujourd'hui, seules les personnes titulaires d'un diplôme d'études secondaires inférieur et âgées de 18 ans ou plus sont requises. Le recrutement reste toutefois difficile. Les experts économiques affirment que la pénurie actuelle de travailleurs non qualifiés est en partie due au fait que de nombreux investisseurs étrangers viennent au Vietnam uniquement pour profiter d'une main-d'œuvre non qualifiée bon marché. Ils investissent donc principalement dans le secteur de l'assemblage, qui requiert beaucoup de main-d'œuvre et présente une faible valeur ajoutée. Si les investissements ne sont pas sélectifs, le risque de pénurie de travailleurs non qualifiés pour répondre aux besoins de production est très élevé.
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Selon Nguyen Hoa/baocongthuong