Quand faut-il démissionner ?
Le matin du 2 novembre, s'exprimant à l'Assemblée nationale, le délégué Le Thanh Van a proposé que le gouvernement instaure une culture de résignation afin que ceux qui ont « peu de talent et peu de vertu » puissent partir, laissant la place aux personnes talentueuses.
En discutant avec le député Le Thanh Van dans le couloir de l'Assemblée nationale et en posant la question : « À votre avis, quand le gouvernement, les membres du gouvernement et les dirigeants devraient-ils démissionner selon votre proposition ? ».
Le délégué Le Thanh Van a répondu : « Il y a trois cas où il faut démissionner. Le premier est lorsque le dirigeant se considère comme « pauvre en talent et faible en vertu », alors il doit démissionner, c'est-à-dire par respect pour soi-même. C'est rare. »
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Le délégué Le Thanh Van : « Ceux qui ont peu de talent et de vertu doivent démissionner pour laisser la place à des personnes talentueuses. » Photo : CHAN LUAN |
Deuxièmement, lorsqu'une tâche n'est pas achevée, la démission est également appropriée. Si les résultats du travail montrent clairement que le leader n'est pas capable de mener à bien la tâche, la démission est la bonne décision à prendre. Par exemple, si un incident ne peut être traité ou résolu, ou si un engagement contracté pour une tâche annuelle n'est pas respecté, le leader doit comprendre que cela dépasse ses capacités, car il n'a ni stratégie, ni vision, ni méthode de fonctionnement et de gestion, ce qui entraîne des conséquences et perturbe l'opinion publique. S'il a un minimum de respect pour lui-même, il doit démissionner.
Le troisième cas dans lequel il faut démissionner est lorsqu'il y a un acte de violation de la loi. Selon le député Le Thanh Van, lorsqu'un individu ou une organisation, une agence ou une unité du chef viole la loi, le chef doit démissionner car cette question a été réglée par le Parti.
« La violation pourrait consister en la délivrance de documents illégaux. À ce stade, le dirigeant est complice. Car la délivrance de documents illégaux sert les intérêts collectifs et locaux », a déclaré M. Van.
En particulier, lorsque le responsable enfreint la loi, il doit démissionner. « Comme l'Inspection générale vient de le conclure, dans de nombreux cas d'infractions à la loi, le responsable est le commanditaire. Si un subordonné enfreint directement la loi, le responsable doit également démissionner », a suggéré M. Van.
« Je propose que le gouvernement instaure cette culture de la résignation. Il doit s'agir d'une culture, et non d'une tendance à la résignation. Car la tendance à la résignation est souvent la réaction de personnes confrontées à des difficultés professionnelles. Or, la culture de la résignation est une pratique courante dans la vie publique et résulte d'une forme de respect de soi », a de nouveau suggéré M. Van.
Selon M. Van, dans les pays occidentaux comme au Japon, les responsables sont prêts à démissionner. « Tout récemment, en Corée, la présidente a subi une vive réaction sociale après avoir révélé des informations sur son amie proche, et dix de ses collaborateurs ont immédiatement démissionné. C'est leur culture », a commenté M. Van.
M. Van a également commenté : « L’éducation joue un rôle important dans la formation d’une culture de résignation chez les individus et les dirigeants. »
« Nous devons nous éduquer au respect de soi, à l'intégrité et à la dignité. Si nous pensons ne pas être à la hauteur d'une tâche ou d'un emploi, nous devons refuser. C'est ainsi que nous préserverons notre dignité et notre honneur », a conclu M. Van.
Selon l'OLP
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