L’arsenal de missiles russe sera-t-il attaqué par les États-Unis ?

Le président américain Donald Trump s'exprime à la Maison-Blanche. Photo : THX/TTXVN

Le président américain Donald Trump a confirmé le 1er février que les États-Unis suspendaient le traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) et a souligné qu'il discuterait avec ses alliés pour se préparer à une éventuelle action militaire contre l'arsenal de missiles russe.

Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a annoncé le même jour que l'administration Trump avait décidé de ne plus respecter le traité FNI. Les États-Unis ont accusé la Russie de développer un nouveau type de missile qui viole le traité FNI.

M. Pompeo a souligné que « les violations de la Russie mettent des millions d’Européens et d’Américains en plus grand danger » et visent à « placer les États-Unis dans une situation militaire désavantageuse ».

Dans un communiqué, le président Trump a déclaré : « Les États-Unis ne seront pas contraints par les termes du traité FNI tant que la Russie commettra des actes répréhensibles. Nous ne pouvons être le seul pays au monde à adhérer unilatéralement au traité FNI. Nous renforcerons nos propres options de réponse militaire, en coordination avec l'OTAN et nos alliés et partenaires, afin de contrer tout avantage militaire russe. »

Le même jour, le président Trump a également déclaré qu’il souhaitait tenir des négociations pour créer un nouveau traité de contrôle des armements, après avoir annoncé son retrait du traité FNI.

S'adressant aux journalistes à la Maison Blanche, M. Trump a souligné : « J'espère que nous pourrons réunir tout le monde dans une belle et grande salle et parvenir à un meilleur accord. »

Dans le même temps, la France a exprimé ses regrets face au retrait des États-Unis du traité FNI et a appelé la Russie à se conformer pleinement à l'accord dans les six prochains mois.