Le G7 appelle à une réduction mondiale du CO2
Les pays du G7 ont contribué à surmonter les obstacles sur la voie du Sommet COP-21 à Paris en décembre 2015.
Pendant deux jours, le dimanche 07/06 et le lundi 08/06/2015, au château d'Elmau dans la ville de Bavière, au sud de l'Allemagne, s'est tenue une réunion du Groupe des 7 pays industriels développés (G7) comprenant l'Allemagne, la France, l'Italie, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada et le Japon avec le thème qui intéresse le monde entier : « Le changement climatique global ».
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Les dirigeants du G7 au château d'Elmau, en Bavière (Allemagne). Photo : Source : gouvernement allemand. |
Il s'agit de l'une des activités intermédiaires visant à résoudre progressivement les différends en vue de parvenir à un accord juridique lors du Sommet sur le changement climatique, appelé COP-21, qui s'est tenu en décembre 2015 à Paris (France). La première réunion a eu lieu en février 2015 à Genève (Suisse), puis une autre, plus longue, de dix jours, s'est tenue également en Allemagne, à Bonn, du 1er au 11 juin 2015.
Après deux jours de travail intense, les dirigeants du G7 ont exprimé leur soutien à un accord historique lors de la COP-21 sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2100, principale cause de la pollution de l'air et du réchauffement climatique.
À l'issue de ce sommet annuel, parmi d'autres sujets importants, les dirigeants du G7 se sont mis d'accord et ont publié une déclaration commune appelant à une « action urgente et décisive » face au changement climatique. Ils ont déclaré : « Nous affirmons notre ferme détermination à contribuer à l'adoption, lors de la Conférence sur les changements climatiques de décembre prochain à Paris (COP 21), d'une déclaration, un instrument juridiquement contraignant à l'instar de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. »
Les dirigeants du G7 ont ajouté : « Nous nous engageons à contribuer à la réalisation d'une économie mondiale à faible émission de carbone à long terme, notamment par le développement et le déploiement de technologies de pointe, et à la transformation du secteur énergétique d'ici 2050. » Ils ont également « invité tous les pays à se joindre à nous dans cet effort. »
Sur un point clé de désaccord entre les pays industrialisés du monde entier, les dirigeants du G7 réunis en Bavière (Allemagne) ont réaffirmé leur engagement envers l'Accord de Copenhague de mobiliser 100 milliards de dollars par an jusqu'en 2020 auprès de diverses sources pour aider les pays en développement à mettre en œuvre des projets de réduction des émissions (gaz à effet de serre).
Les pays du G7 ont encore élargi leur champ d'action : « Nous reconnaissons le potentiel des banques multilatérales de développement (BMD) pour accroître le financement de la lutte contre le changement climatique et aider les pays à passer à des économies à faibles émissions de carbone. Nous appelons les BMD à optimiser leurs bilans et leur capacité à mobiliser d'autres partenaires pour soutenir les programmes nationaux visant à atteindre les objectifs susmentionnés. »
Dans le même temps, les pays du G7 ont également déclaré qu’ils restaient déterminés à « éliminer les subventions inefficaces aux combustibles fossiles ».
Enfin, sur la question de la sécurité énergétique, les dirigeants du G7 ont déclaré : « Nous considérons la diversification comme un élément essentiel de la sécurité énergétique et visons à diversifier davantage le mix énergétique, les carburants et les sources d’énergie ».
L’unité récente des pays « riches et puissants » du G7 en Allemagne est un événement significatif en tant qu’appel mondial à l’objectif de réduction du CO2, un événement qui contribue à résoudre les désaccords et les obstacles sur la voie du succès du Sommet mondial sur le « changement climatique » COP-21 en décembre 2015 à Paris.
Selon Vietnamnet