L'US Air Force utilise l'IA pour prévenir une attaque destructrice
Avec l’ambition de bloquer les attaques destructrices, les États-Unis développent de nombreux programmes d’armes top secrets, notamment l’intégration de l’IA dans les avions de chasse.
Actuellement, l’armée américaine mène de nombreux programmes top secrets dans le but d’utiliser des systèmes d’intelligence artificielle (IA) pour protéger le pays contre la perspective d’une attaque nucléaire.
Les États-Unis développent discrètement une IA qui devrait être capable de calculer et de rechercher d’énormes quantités de données (y compris des images satellites) à une vitesse rapide tout en garantissant une précision, surpassant même la capacité humaine à détecter les signes de processus de lancement de missiles.
Le B-1B Lancer fait également partie du plan américain d'équipement d'IA. |
Grâce à un avertissement préalable de l'IA, les États-Unis disposeraient de suffisamment de temps pour réagir de manière appropriée. Bien que le projet soit tenu secret, l'armée américaine manifeste depuis longtemps un intérêt particulier pour l'intelligence artificielle.
Le ministère américain de la Défense a annoncé le recours à l'intelligence artificielle pour identifier des objets dans des vidéos capturées par des drones. Par ailleurs, l'US Air Force teste également des systèmes d'intelligence artificielle sur des avions de chasse et a obtenu quelques succès.
Parallèlement, les États-Unis espèrent que le missile LRASM à intelligence artificielle, actuellement en phase de test, sera suffisamment intelligent pour effrayer l'ennemi. Il s'agit d'une variante équipée d'IA pour le chasseur embarqué F/A-18E/F Super Hornet et le bombardier B-1B.
L'expert militaire de Lockheed Martin, Sydney J. Freedberg Jr., a déclaré qu'avec l'intelligence artificielle, le LRASM constitue un grand pas en avant par rapport au programme de missile air-sol AGM-158 JASSM.
Le constructeur Lockheed Martin a équipé le LRASM d'un autodirecteur radio multifonction et d'une liaison de données de pointe. Après avoir quitté le pas de tir, il recevra les données des cibles des navires de guerre ou des avions, puis continuera de recevoir les mises à jour des cibles via une connexion satellite.
Lorsque le LRASM s'approche d'une cible où les communications par satellite sont perturbées, il suit une trajectoire prédéfinie. Ses capteurs identifient les zones menacées par les défenses aériennes ennemies et ajustent automatiquement sa trajectoire pour les contourner.
Le missile est rapidement descendu au niveau de la mer pour éviter d'être détecté par les radars des navires ennemis. Ses capteurs ont scanné en permanence les positions des armes antiaériennes de la cible afin d'accroître sa capacité de survie.
Sydney J. Freedberg Jr. affirme qu'avec son ogive pénétrante à fragmentation de 1 000 livres, le missile LRASM est capable de couler la plupart des cibles en mer. Pour des cibles de grande taille comme un croiseur de classe Slava, ou un destroyer comme la classe russe Sovremenny, deux LRASM sont plus que suffisants pour couler n'importe quelle cible.