Il est recommandé d’emmener les enfants se faire vacciner avec Quinvaxem plutôt que d’attendre les vaccins de service.
Le Département de Médecine Préventive du Ministère de la Santé vient d'annoncer que le Ministère de la Santé est préoccupé par le fait que certaines mères n'emmènent pas leurs enfants se faire vacciner parce qu'elles attendent les vaccins de service dans la situation de pénurie de vaccins de service 5 en 1 et 6 en 1 (prévention de la diphtérie, de la coqueluche, du tétanos, de la polio, de la méningite à Hib, de l'hépatite B).
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Plus de 31 000 enfants vaccinés avec le vaccin 5 en 1 à Nghe An, 1 enfant a eu une réaction - Photo : Thanh Chung |
Cette situation rend le risque d’épidémies très élevé, notamment de maladies telles que la diphtérie, la coqueluche...
Face à cette situation, le Ministère de la Santé recommande aux parents de vacciner leurs enfants de manière complète et dans les délais prévus pour prévenir la diphtérie, la coqueluche, le tétanos... lorsque l'enfant a 2, 3, 4 mois car c'est le moment "d'or" pour que le vaccin maximise son effet dans la protection de la santé de l'enfant.
Les parents ne devraient pas manquer l'occasion de faire vacciner leurs enfants sous prétexte d'attendre un service de vaccination, de mettre en danger leur vie et de favoriser la propagation de maladies dans la communauté. Vacciner pleinement les enfants dans les délais prévus est la responsabilité sociale de chaque citoyen.
Le calendrier vaccinal Quinvaxem en 3 doses est établi à 2, 3 et 4 mois. En cas d'oubli ou de retard d'une dose, celle-ci devra être réinjectée ultérieurement. L'intervalle minimum entre les doses est d'un mois.
Les enfants qui ont reçu la première et la deuxième dose du vaccin, mais qui n’ont pas reçu la dose complète, peuvent revenir pour recevoir le vaccin Quinvaxem.
Actuellement, le vaccin Quinvaxem est entièrement fourni dans environ 12 000 points de vaccination élargis et points de vaccination de service dans tout le pays.
Le Département de médecine préventive a souligné qu'au Vietnam, récemment, en raison de préoccupations concernant les réactions post-vaccinales, certaines familles de Hanoi n'ont pas emmené leurs enfants se faire vacciner, provoquant une épidémie de coqueluche dans la ville, dont un décès.
En outre, il existe d’autres leçons telles que la rougeole en 2014 et l’épidémie de diphtérie qui a tué 3 personnes à Quang Nam en 2015, toutes dues au manque de vaccination.
En attendant, si la maladie réapparaît, toutes les personnes non immunisées, n'ayant jamais contracté la maladie et n'ayant pas été complètement vaccinées, peuvent être infectées. Les adultes de tout âge peuvent contracter la maladie, et pas seulement les enfants non vaccinés.
En Angleterre, en 1974, une controverse sur les effets secondaires des vaccins a entraîné la suspension de la vaccination, ce qui a entraîné une épidémie qui a touché plus de 100 000 enfants et causé la mort de 31 enfants.
En 1975, au Japon, lorsque le vaccin anticoquelucheux à germes entiers a été temporairement suspendu pour enquêter sur un cas mortel, une épidémie s'est produite chez plus de 13 000 enfants, dont 113 sont décédés.
Récemment, des épidémies de rougeole aux États-Unis et de diphtérie au Laos ont également été causées par la négligence des parents qui n’ont pas vacciné leurs enfants.
Au XXe siècle, la vaccination élargie figurait au 4e rang des 10 plus grandes avancées en matière de santé publique selon le classement des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère la vaccination comme l’une des interventions sanitaires les plus efficaces.
Selon les statistiques, toutes les 20 secondes, un enfant meurt d'une maladie évitable par la vaccination. Ainsi, les vaccins aident les enfants à prévenir les maladies, à réduire le coût de la maladie pour les familles et la société, à prévenir le risque de propagation des épidémies et à protéger la santé publique.
Selon Vietnam+