Scénario terrifiant si le Tu-22M3 réussit à transporter Kinzhal

Cette information a été rapportée par TASS citant une source du Complexe industriel de défense russe affirmant que le dernier système de missile hypersonique Kinzhal sera testé sur le bombardier Tu-22M3.

Le Tu-22M3 est un bombardier supersonique à long rayon d'action conçu pour détruire des cibles terrestres et maritimes. L'avion est entré en service en 1989, avec un total de près de 500 appareils dans diverses versions et modifications.

Cependant, pour transporter le missile Kinzhal, l'armée de l'air russe modernise actuellement cet avion à long rayon d'action pour le rendre compatible avec le missile supersonique numéro 1 au monde.

Si l'intégration entre le Kinzhal et le Tu-22M3 réussit, avec le MiG-31 et le PAK DA, le Tu-22M3 sera le prochain véhicule à transporter cette arme terrible.

Le programme d'armement de la Russie a été rendu public, mais selon le magazine The National Interest, la Russie ne changera rien même si les trois types d'avions ci-dessus sont équipés de Kinzhal.

Le fait que les avions russes à longue portée transportent des missiles hypersoniques est véritablement un cauchemar russe pour de nombreux opposants, mais cette arme ne dit rien sur une future confrontation avec les États-Unis.

Des sources militaires américaines ont confirmé que le missile capable de voler plus vite que le Kinzhal russe avait été développé par les États-Unis il y a 60 ans. Par conséquent, les forces de défense américaines savent parfaitement comment affronter les cibles hypersoniques.

Le missile hypersonique russe Kinzhal, capable d'atteindre une vitesse de Mach 10, était l'une des armes présentées lors du discours sur l'état de la nation du président Poutine. Il s'agirait d'une version aérienne du missile 9M723 du complexe Iskander-M.

Le principe de création d'une vitesse élevée pour Kinzhal est de demander à l'avion qui le transporte de voler jusqu'au plafond de 20 000 m à une vitesse supersonique pour créer une vitesse initiale, puis Kinzhal profitera de l'énergie cinétique et de la haute altitude pour atteindre une longue portée tout en effectuant une plongée pour atteindre la vitesse de conception.

Les spécifications de Kinzhal étaient impressionnantes, mais dès 1958, les Américains travaillaient sur un programme secret baptisé Bolt Orion (WS-199B). Ce projet visait à construire un missile tactique invincible et sans contact, destiné au lancement aérien.

Les États-Unis ont conçu un missile balistique à lanceur aérien pouvant être embarqué sur les plateformes aéronautiques actuelles et futures. Le programme a progressé rapidement et a été finalisé sous le code WS-199C ou WS-138A. En 1962, tous les essais techniques étaient terminés et le WS-199C était prêt pour la production en série sous la désignation AGM-48 Skybolt.

Il s'agit d'un missile pesant 5 tonnes, long de 9 m et d'un diamètre de 0,9 m, doté d'une portée de 1 800 km, d'une altitude balistique de 480 km et d'une vitesse maximale de Mach 12,5. Il y a 60 ans, tous ces paramètres étaient nettement supérieurs à ceux du Kh-47M2 Kinzhal russe d'aujourd'hui.

L'AGM-48 Skybolt est même supérieur au Kh-47M2 Kinzhal dans la mesure où il ne nécessite pas que l'avion porteur monte à des altitudes très élevées et maintienne des vitesses de Mach 2 comme le Kinzhal tout en atteignant facilement les spécifications de conception.

Les Américains n'ont pas continué à maintenir l'AGM-48 Skybolt car ils ont réalisé que cette arme n'offrait pas le même niveau de secret que les missiles balistiques lancés par sous-marin et qu'elle était toujours capable d'être interceptée, surtout lorsque le lanceur était détecté à distance.

Par conséquent, les Américains estiment qu'avec leur système de défense de pointe actuel et leur choix d'intercepter les missiles Kinzhal avant même qu'ils ne puissent tirer, la Russie ne bénéficiera plus d'aucun avantage sur les États-Unis. Moscou pourrait notamment subir de lourdes contre-attaques suite à l'échec des attaques Kinzhal.