Kim Jong-un doute toujours de l'engagement des États-Unis en matière de sécurité

Le président sud-coréen (à gauche) serre la main du dirigeant nord-coréen lors d'une rencontre surprise le 26 mai. Photo :Yonhap.

Kim Jong-un a exprimé son souhait de mettre fin à l'histoire de la guerre et de la confrontation grâce au succès du sommet entre les États-Unis et la Corée du Nord, et de progresser vers une coopération pour la paix et la prospérité. Cependant, il doute que les États-Unis mettent fin à leur politique hostile et qu'ils s'engagent à fournir des garanties de sécurité une fois Pyongyang dénucléarisée.AFPa déclaré aujourd'hui le président sud-coréen Moon Jae-in.

Le président sud-coréen et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un ont eu une réunion surprise dans la zone démilitarisée (DMZ) le 26 mai pour discuter des mesures visant à ouvrir la voie au sommet entre les États-Unis et la Corée du Nord.

Moon Jae-in a demandé à Kim Jong-un de trouver un moyen de sauver l'événement, exhortant Washington et Pyongyang à « éliminer les malentendus par une communication directe et à maintenir le dialogue sur les sujets du sommet ». Le président sud-coréen a affirmé que le dirigeant nord-coréen acceptait la proposition et a réaffirmé son engagement en faveur de la dénucléarisation.

Le président Trump a annoncé le 24 mai l'annulation du sommet avec le dirigeant nord-coréen en raison des « actions hostiles » de Pyongyang, à la surprise générale. Cependant, Trump a déclaré aujourd'hui qu'il s'attendait à ce que l'événement ait lieu le 12 juin à Singapour comme initialement prévu, affirmant que tout « progressait très bien » et que les deux parties étaient bien disposées.

Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a déclaré mi-mai que Washington n'avait aucune intention d'envahir Pyongyang ni de chercher à y renverser le régime. Les négociations passées ont souvent échoué, Pyongyang craignant que Washington ne représente une menace majeure pour la survie du gouvernement nord-coréen.