Kosovo : des élections locales dans un contexte de tension et de violence

November 4, 2013 15:42

Les élections locales au Kosovo, les premières à inclure la minorité serbe depuis 1999, ont été marquées par des tensions, des violences et des intimidations le 3 novembre, a rapporté l'agence de presse ANSA.

Le vote des 40 000 Serbes vivant dans le nord du Kosovo, qui ont fait sécession de la Serbie malgré les objections de Belgrade, est le résultat de négociations entre les gouvernements serbe et kosovar, avec l'UE comme intermédiaire.

Cảnh sát bảo vệ một điểm bỏ phiếu. (Nguồn: Reuters)
La police garde un bureau de vote. (Source : Reuters)

Cependant, selon certains observateurs internationaux, le premier test de symbiose entre les électeurs de ces deux communautés a échoué.

Tout au long du 3 novembre, de nombreux groupes d’extrême droite ont empêché les électeurs serbes du nord du Kosovo, où les Serbes sont les plus concentrés, de voter en les menaçant et en les menaçant de violences s’ils votaient.

L'incident le plus grave s'est produit quelques heures avant la fermeture des urnes à Kosovska Mitrovica, lorsque des groupes d'extrême droite serbes ont fait irruption dans trois bureaux de vote, ont frappé les personnes présentes et ont détruit les bulletins de vote et tous les documents sur place.

La police était présente pour disperser ces groupes extrémistes. Environ 5 500 policiers locaux et la Mission de l'Union européenne au Kosovo (EULEX) ont participé à la protection de ce scrutin.

Les statistiques montrent que seulement 7 à 12 % des électeurs serbes du nord du Kosovo se sont rendus aux urnes, contre plus de 50 % des électeurs serbes disséminés dans de nombreux autres endroits de la province.

Le gouvernement de Belgrade a condamné la violence des extrémistes serbes et a appelé la communauté internationale à intervenir.

Les violences du jour du scrutin ont compliqué la situation, Belgrade ayant appelé les Serbes du Kosovo à voter en échange d'un soutien sur la voie de l'adhésion à l'UE pour la création d'une « Assemblée du peuple serbe », représentant une certaine autonomie pour les Serbes du Kosovo, dans l'esprit de l'Accord de Bruxelles signé en avril 2013, selon lequel les élections se dérouleront sous l'égide de l'UE. Cette assemblée remplacera les anciennes institutions administratives que Belgrade avait établies pour les Serbes du Kosovo.

Selon des analystes, le Parti démocratique de Serbie (DSS), dirigé par l'ancien Premier ministre Vojislav Kostunica, pourrait être derrière ces extrémistes. Le parti a appelé les Serbes du Kosovo à boycotter les élections. Cependant, le DSS a démenti cette accusation.

Selon VNA

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