Commémoration du 190e anniversaire de la naissance du poète Nguyen Dinh Chieu
Lors de la cérémonie, les délégués ont passé en revue la vie et la carrière du poète patriote Nguyen Dinh Chieu.
Le soir du 1er juillet, à la pagode Ton Thanh, commune de My Loc, district de Can Giuoc, le Département de la culture, des sports et du tourisme de Long An s'est coordonné avec le Comité populaire du district de Can Giuoc pour organiser une célébration du 190e anniversaire de la naissance du poète patriote Nguyen Dinh Chieu (1er juillet 1822 - 1er juillet 2012).
Nguyen Dinh Chieu est né au village de Tan Thoi, district de Binh Duong, préfecture de Tan Binh, province de Gia Dinh, dans une famille confucéenne pauvre. En 1843, il réussit le baccalauréat au lycée de Gia Dinh.
Scène de célébration au temple Nguyen Dinh Chieu
En 1846, il se rendit à Hué pour étudier, en attendant l'examen de Ky Dau (1849). Mais, alors qu'il s'apprêtait à le passer, il apprit la mort de sa mère. Il abandonna donc l'examen et retourna dans le Sud pour faire son deuil. Sur le chemin du retour, il pleura et s'ennuyait tellement de sa mère qu'il en perdit les deux yeux. De retour dans sa ville natale, il ouvrit une école, pratiqua la médecine, composa des poèmes et devint célèbre sous le nom de « Do Chieu ». En 1859, l'armée française s'empara de la citadelle de Gia Dinh. Nguyen Dinh Chieu retourna alors dans le village natal de sa femme, Thanh Ba (aujourd'hui commune de My Loc, district de Can Giuoc), ouvrit une classe d'enseignant, composa des poèmes patriotiques et devint médecin grâce à l'aide de sa vertueuse épouse, Le Thi Dien.
À cette époque, les mouvements anti-français éclatèrent, se multiplièrent et se développèrent avec force. À Can Giuoc, les patriotes sous le commandement de Bui Quang Dieu attaquèrent secrètement le fort de Tay Duong, la nuit de pleine lune du 11e mois de l'année Tan Dau (16 décembre 1861). Bien qu'il n'ait pas assisté à l'attaque du fort ce jour-là, l'héroïsme combatif et le sacrifice pour le peuple et la patrie des patriotes de Can Giuoc imprégnèrent le cœur brûlant de Nguyen Dinh Chieu, empreint de patriotisme et d'amour pour le peuple. Il représenta l'image des patriotes paysans lors de l'attaque du fort cette année-là dans l'élégie de Can Giuoc.
En 1862, la cour de Huê signa le traité de paix de Nham Tuat, cédant trois provinces orientales (Gia Dinh, Dinh Tuong et Bien Hoa) à la France. Ainsi, la seconde ville natale de Can Giuoc, Nguyen Dinh Chieu, tomba également aux mains de l'ennemi. Refusant de rester dans la zone occupée par l'ennemi, il retourna à Ba Tri-Ben Tre, continuant d'ouvrir une école, d'exercer la médecine et de composer des poèmes et des œuvres patriotiques. Les colons français tentèrent par tous les moyens de le séduire et de le corrompre, mais il refusa catégoriquement, demeurant fidèle au peuple jusqu'à son dernier souffle.
Il est décédé le 24 mai de l'année Mau Ty (3 juillet 1888) à Ba Tri./.
Selon VOV.vn - MD
