Quelle est la sanction pour conduire après avoir bu de l’alcool ?
Considérée comme l'une des infractions routières les plus graves en raison des conséquences souvent désastreuses qu'elle entraîne, la sanction pour conduite en état d'ivresse n'est pas légère, même si elle n'est pas considérée comme suffisamment dissuasive.
La consommation d'alcool affecte directement la perception et le comportement humains. Par conséquent, conduire après avoir consommé de l'alcool est très dangereux, non seulement pour le conducteur, mais aussi pour les autres usagers de la route. Cet acte est interdit partout dans le monde, y compris au Vietnam.
Le Code de la route de 2008 contient une disposition interdisant de conduire sous l'influence de l'alcool afin d'éliminer les dangers potentiels pour le conducteur et, surtout, pour les autres usagers de la route. Tout comme le port obligatoire du casque, l'interdiction de conduire après avoir consommé de l'alcool contribue significativement à réduire les accidents de la route inutiles et les graves dommages qu'ils causent à la société.
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Conduire après avoir bu de l’alcool est interdit partout dans le monde en raison de son caractère extrêmement grave. |
Conformément à la dernière réglementation relative aux sanctions administratives dans le domaine de la circulation routière et ferroviaire, en vigueur depuis le 1er août 2016 (articles 5 et 6 du décret 46/2016/ND-CP), les sanctions pour les conducteurs conduisant après avoir consommé de l'alcool sont réparties en fonction de leur taux d'alcoolémie. Dans ce cas :
Pour les conducteurs et passagers de motos, de cyclomoteurs (y compris les motos électriques), de véhicules similaires aux motos et de véhicules similaires aux cyclomoteurs, la sanction est la suivante :
- Une amende de 1 à 2 millions de VND sera infligée aux conducteurs et passagers de motos, cyclomoteurs (y compris les motos électriques), véhicules assimilés à des motos et véhicules assimilés à des cyclomoteurs circulant sur la route dont le taux d'alcoolémie ou d'haleine dépasse 50 à 80 mg/100 ml de sang ou 0,25 à 0,4 mg/1 litre d'haleine. Outre l'amende, le permis de conduire du conducteur du véhicule en infraction sera retiré pour une durée de 1 à 3 mois.
- Une amende de 3 à 4 millions de VND sera infligée aux conducteurs qui refusent de se soumettre à un contrôle de drogue ou d'alcool demandé par un agent des forces de l'ordre, ou qui conduisent avec un taux d'alcoolémie supérieur à 80 mg/100 ml de sang ou à 0,4 mg/1 litre d'haleine. Outre l'amende, le conducteur enfreignant la loi se verra retirer son permis de conduire pour une durée de 3 à 5 mois.
Pour les conducteurs et les passagers de voitures et autres véhicules similaires aux voitures.
- Une amende de 2 à 3 millions de VND sera infligée aux conducteurs dont le taux d'alcoolémie ou d'haleine ne dépasse pas 50 mg/100 ml de sang ou 0,25 mg/1 litre d'haleine. De plus, ils s'exposent à une sanction supplémentaire de retrait de leur permis de conduire pour une durée de 1 à 3 mois.
- Une amende de 7 à 8 millions de VND sera infligée aux conducteurs dont le taux d'alcoolémie ou d'haleine dépasse 50 à 80 mg/100 ml de sang ou 0,25 à 0,4 mg/1 litre d'haleine. De plus, ils s'exposent à une sanction supplémentaire de retrait de leur permis de conduire pour une durée de 3 à 5 mois.
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Conduire après avoir bu de l’alcool sera sévèrement puni. |
- Une amende de 16 à 18 millions de VND sera infligée aux conducteurs dont le taux d'alcoolémie dépasse 80 mg/100 ml de sang ou 0,4 mg/1 litre d'air expiré, ou qui refusent de se conformer à la demande d'un agent de service de vérifier leur taux d'alcoolémie. De plus, les conducteurs s'exposent à une sanction supplémentaire de retrait de leur permis de conduire pour une durée de 4 à 6 mois.
Bien que l'amende susmentionnée soit assez lourde par rapport à d'autres infractions routières, compte tenu du caractère particulièrement dangereux de la conduite sous l'influence de l'alcool, beaucoup estiment qu'elle ne suffit pas à dissuader les conducteurs « amateurs ». Le Comité national de sécurité routière a lui-même proposé d'augmenter l'amende, par exemple en confisquant le véhicule du propriétaire contrevenant, estimant que les sanctions actuelles ne sont pas suffisamment dissuasives.