Clarification du cas d'avortement ayant entraîné la mort à Nghe An
(Baonghean.vn) - L'avorteur, qui n'avait aucune expertise médicale, a admis avoir placé un cathéter dans l'utérus de la femme enceinte et lui avoir ensuite donné du jus d'épinards à boire.
Le 19 mars 2018 après-midi, le Département de la Santé de Nghe An a annoncé : « Le Département de la Santé de Nghe An a reçu du Comité populaire du district de Quy Chau le rapport d'enquête sur l'avortement ayant entraîné la mort. » Afin de clarifier l'affaire, le Département de la Santé mettra en place une mission d'inspection à Quy Chau le 20 mars pour enquêter et recueillir des informations.
Le 17 mars, l'équipe d'inspection du Comité populaire du district de Quy Chau a eu une séance de travail avec les parties concernées dans le cas de Mme Vi Thi Khuyen (née en 1988, dans le village de Dom 2, commune de Chau Phong, district de Quy Chau) décédée après avoir subi un avortement par Mme Dinh Thi Thanh (née en 1966, dans le village de Ban 2, commune de Chau Phong).
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Compte rendu de la réunion entre le Comité populaire du district de Quy Chau et les personnes impliquées dans l'incident. Photo : Thanh Chung |
Le procès-verbal de la réunion indiquait clairement : À 8 heures du matin, le 12 mars 2018, Mme Dinh Thi Thanh a pratiqué un avortement pour Mme Khuyen à domicile en plaçant les 2/3 de la longueur d'un cathéter Folay - un cathéter - dans l'utérus, sans eau ni air.
Après avoir passé commande, Mme Thanh a donné à Mme Khuyen du jus de feuilles d'épinards et lui a expliqué comment l'utiliser. Mme Thanh a laissé Mme Khuyen se reposer chez Mme Truong Thi Lien (la mère de Mme Khuyen) dans le même village de Ban 2 et s'y est rendue pour surveiller.
Après l'avortement, Mme Khuyen a connu de nombreux problèmes de santé graves. Sa famille l'a emmenée au centre médical de Quy Chau, puis transférée à l'hôpital général de Tay Bac pour y être soignée. Mme Khuyen n'a pas survécu et est décédée à 18 heures le 15 mars 2018.
Selon le procès-verbal : Après le décès de Mme Khuyen, Mme Thanh et son mari sont venus lui rendre visite et les deux familles ont discuté et convenu que Mme Thanh soutiendrait la famille de Mme Khuyen avec 10 millions de VND.
Les deux familles ont signé un protocole d'accord de non-action en justice (témoigné par un représentant de la police de la commune de Chau Phong). La famille de Mme Thanh aidera M. Dung (le mari de Mme Khuyen) à prendre soin des deux enfants lorsqu'ils seront malades et leur fournira un soutien matériel pendant les vacances, selon leurs souhaits.
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Le cathéter déclaré par Mme Thanh a été utilisé pour un avortement. Photo : document |
En collaboration avec l'équipe d'inspection du Comité populaire du district de Quy Chau, Mme Dinh Thi Thanh a déclaré : « Mmes Lien et Khuyen sont venues lui demander d'avorter, car Mme Khuyen avait déjà deux filles, et l'échographie a également montré qu'il s'agissait d'une fille. En raison de circonstances familiales difficiles, elles ne souhaitaient pas avoir d'autres enfants. »
Mme Thanh a refusé, mais comme Mme Lien a trop supplié et promis que s'il y avait un accident inattendu, elle ne poursuivrait pas en justice, par respect pour le voisinage, elle a pratiqué un avortement pour Mme Khuyen.
Mme Thanh a ajouté : Auparavant, Mme Thanh avait eu recours à des avortements pour elle-même et plusieurs autres, mais elle ne savait pas si quelqu'un avait eu des complications ou non, et elle ne savait pas non plus que la loi n'autorisait pas les avortements illégaux.
Les informations des agents de santé du village et du Comité populaire du district de Quy Chau ont confirmé que Mme Dinh Thi Thanh n'avait terminé que la 7e/10e année et ne possédait aucun diplôme ni certificat pour exercer la médecine. Ban 2 avait organisé une campagne de propagande sur l'interdiction de l'avortement par haut-parleur du village et avait rencontré directement Mme Thanh pour la sensibiliser et lui rappeler de ne pas le faire.
Lors de cette inspection, le groupe de travail du ministère de la Santé déterminera si Mme Thanh possède l'expertise nécessaire, car l'insertion d'un cathéter dans l'utérus est extrêmement difficile. Quelle est la responsabilité des personnes et des unités concernées ?
Après l'inspection et la clarification, la délégation proposera des méthodes de traitement spécifiques.