Le chef du parti Forward ne parvient pas à obtenir suffisamment de voix pour devenir Premier ministre thaïlandais

Selon la CNA, M. Pita, chef du parti élu, le Parti de l'Avancée, bien qu'il n'ait pas d'adversaires dans cette course, n'a pas réussi à obtenir le soutien nécessaire, car de nombreux membres de l'Assemblée nationale thaïlandaise se sont abstenus et ont voté contre lui.

Le Parlement thaïlandais doit organiser un nouveau tour de scrutin la semaine prochaine, et M. Pita pourrait tenter sa chance s'il est à nouveau nommé.

Le 13 juillet, la possibilité que M. Pita puisse diriger une coalition de huit partis au gouvernement semblait de plus en plus fragile.

Bien qu'il soit le seul candidat au poste de Premier ministre désigné au Parlement thaïlandais, il doit encore relever un énorme défi pour obtenir le soutien nécessaire des deux chambres.

Sa coalition détient actuellement 312 des 500 sièges de la Chambre basse. Mais pour que Pita devienne Premier ministre, il lui faut l'approbation de plus de la moitié des deux chambres, dont celle du Sénat, qui compte 250 membres. Obtenir ce nombre de voix s'avère difficile au Sénat, dont les membres sont nommés par l'armée, où le Parti de l'Avancée fait pression pour réformer l'article 112 du Code pénal thaïlandais, qui interdit la diffamation et l'insulte envers la monarchie.

Un autre revers est survenu le 12 juillet, lorsque la commission électorale thaïlandaise a recommandé à la Cour constitutionnelle de disqualifier Pita de son poste de législateur pour avoir violé les règles d’actionnariat, ce qui a incité des centaines de manifestants à se rassembler à Bangkok, avertissant de mesures imminentes visant à empêcher le Parti du progrès de prendre le pouvoir.

La coalition au pouvoir doit maintenant décider si elle maintient son soutien à M. Pita lors d'un nouveau scrutin prévu le 19 juillet ou désigne un autre candidat. Ce sera un test de cohésion pour elle alors qu'elle tente de former un gouvernement successeur.