Les dirigeants américains et britanniques discutent de la Syrie et de la crise des migrants
La Maison Blanche a déclaré que lors de cet appel téléphonique, le président Obama a réaffirmé l'engagement des États-Unis à continuer de soutenir les personnes touchées par la violence en Syrie et dans le monde, ainsi qu'à contribuer à réduire la pression exercée par la crise migratoire en Europe.
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Des migrants syriens attendent de traverser la frontière vers la Grèce après avoir été arrêtés par la police turque à Çanakkale, en Turquie, le 27 janvier. (Source : AFP/TTXVN) |
Les deux dirigeants ont également discuté de la situation en Syrie et de la nécessité de prendre des mesures concrètes pour améliorer l’accès à l’aide humanitaire et renforcer la confiance dans le processus politique.
M. Obama a déclaré que le secrétaire d'Etat américain John Kerry représenterait Washington à la Conférence sur le soutien à la Syrie et au Moyen-Orient prévue le 4 février à Londres.
En outre, les deux dirigeants ont également discuté des plans liés à la Conférence sur les réfugiés que présidera le dirigeant américain, qui devrait se tenir à l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre prochain.
Lors de cet entretien téléphonique, le président Obama a également « réaffirmé le soutien des États-Unis à un Royaume-Uni fort dans une UE forte ».
De son côté, le Premier ministre Cameron a également informé M. Obama des négociations avec les dirigeants de l'UE sur la réforme des conditions d'adhésion de la Grande-Bretagne au bloc.
M. Cameron a estimé que les propositions de réforme annoncées récemment par le président du Conseil européen Donald Tusk pour maintenir la Grande-Bretagne dans la maison commune européenne représentaient « un réel pas en avant » dans quatre domaines où la Grande-Bretagne doit changer, mais a déclaré qu'il restait encore beaucoup de travail à faire.
Les États-Unis soutiennent depuis longtemps le rôle central de la Grande-Bretagne au sein de l’UE, tout en avertissant que cette « relation spéciale » serait ébranlée si Londres quittait l’Union.
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