Le Pentagone appelle à une « consultation étroite » entre Israël et les États-Unis sur la Syrie
Le 11 décembre, le Pentagone a déclaré que lors d'un appel téléphonique, le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin avait déclaré au ministre israélien de la Défense Israel Katz qu'il était important que les États-Unis et Israël se consultent étroitement sur les événements qui se déroulent en Syrie.
Selon le Pentagone, M. Austin a déclaré à M. Katz que Washington suivait l'évolution de la situation en Syrie et soutenait une transition politique pacifique et inclusive. Il a ajouté que les États-Unis poursuivraient leur mission visant à empêcher le groupe État islamique (EI) de rétablir un refuge en Syrie.
Lors d'une offensive éclair, les forces antigouvernementales dirigées par le chef rebelle Abou Mohammed al-Golani ont mis fin à plus de 50 ans de règne de la famille Assad. Le président Bachar al-Assad a fui le pays ce week-end et le monde attend avec impatience de voir si les nouveaux dirigeants syriens parviendront à stabiliser le pays.
Après la chute du régime d'Assad, l'armée israélienne a déclaré que ses avions avaient mené des centaines de frappes aériennes en Syrie et détruit une grande partie du stock d'armes stratégiques du pays.
« Le secrétaire Austin a souligné l'importance d'une consultation étroite entre les États-Unis et Israël sur les événements en Syrie », a déclaré le Pentagone.
Le Pentagone a ajouté que M. Austin a également discuté avec M. Katz des efforts visant à protéger les otages israéliens à Gaza et a exhorté Israël à améliorer la situation humanitaire dans l'enclave palestinienne, où l'offensive militaire d'Israël a conduit à des accusations de génocide et de crimes de guerre qu'il nie.
La crise actuelle dans le conflit israélo-palestinien qui dure depuis des décennies a éclaté le 7 octobre 2023, lorsque des militants palestiniens du Hamas ont attaqué Israël, tuant 1 200 personnes et prenant environ 250 otages, selon les chiffres israéliens.
L'offensive militaire israélienne qui a suivi dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas a fait près de 45 000 morts, selon les autorités sanitaires de Gaza. Elle a également provoqué une famine extrême et le déplacement de près de 2,3 millions de Gazaouis.
