Le Pentagone révèle la valeur de l'aide militaire envoyée à l'Ukraine

Selon RT, alors que le mandat du président Biden est sur le point de se terminer, de nouveaux transferts d'armes dépendront des résultats des élections de novembre 2024.

La vice-présidente Kamala Harris devrait poursuivre sa politique actuelle envers l'Ukraine si elle remporte les prochaines élections, tandis que le candidat républicain Donald Trump a menacé de réduire l'aide à Kiev.

Selon les informations publiées par le Pentagone le 29 juillet (heure américaine), depuis le début du conflit entre Kiev et Moscou en février 2022, les États-Unis ont alloué plus de 55,4 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine.

Le document dresse un résumé des armes envoyées à Kiev grâce à ces fonds. La liste comprend divers types de munitions antiaériennes, d'artillerie, de systèmes de mortiers, de missiles antichars et antinavires, de chars, d'hélicoptères, de drones et de nombreux autres équipements militaires.

Plus tôt cette semaine, le Pentagone a également annoncé un nouveau programme d’aide à l’Ukraine d’un montant total de 1,7 milliard de dollars, qui comprendra principalement des munitions antiaériennes, des obus d’artillerie et de mortier, des armes légères et des explosifs.

Le communiqué du ministère américain de la Défense indique qu'il s'agit de la 62e livraison d'équipements provenant du stock du Pentagone à l'Ukraine depuis août 2021.

Les précédentes propositions d'aide à Kiev ont peiné à obtenir un soutien bipartisan aux États-Unis. Un programme d'aide de 61 milliards de dollars a été bloqué pendant des mois au Congrès à Washington en début d'année en raison de l'opposition des Républicains, avant d'être finalement adopté en avril.

Le candidat républicain et ancien président Donald Trump a menacé à plusieurs reprises de réduire l'aide à Kiev s'il était élu lors de la prochaine élection présidentielle américaine.

L'une des principales propositions politiques de M. Trump est de structurer l'aide sous forme de prêts. Il s'est également engagé à mettre fin au conflit dans les 24 heures suivant son retour au pouvoir.