Les frais d'inscription suivront le prix de la voiture
Devoir payer des frais d’immatriculation à un prix de base supérieur au prix d’achat réel des voitures et des motos provoque la colère de nombreuses personnes.
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Les frais d’immatriculation des véhicules connaîtront de nombreux changements dans un avenir proche. |
Ce paradoxe a été corrigé de manière plus rationnelle dans la nouvelle proposition du ministère des Finances concernant cette question.
Une fluctuation de 5 % du prix des voitures mettra à jour la liste de prix
En effet, ces dernières années, le marché automobile a été particulièrement concurrentiel, avec le lancement constant de nouveaux modèles et la concurrence entre les constructeurs. Les prix des voitures ont donc tendance à baisser, mais pas au point de baisser de 20 % pour permettre l'ajustement des frais d'immatriculation (LPTB). Par conséquent, il arrive que les consommateurs soient contraints de payer des frais supérieurs au prix d'achat réel.
Par exemple, selon la liste de prix du calcul LPTB, la Ford Ecosport Titanium 1.5 coûte entre 670 et 680 millions de VND, alors qu'un concessionnaire automobile de Hô-Chi-Minh-Ville annonce un prix de 648 millions de VND pour ce modèle (soit environ 3 % de moins que la liste de prix). Cette situation suscite une controverse entre les contribuables et les autorités concernant le calcul du prix LPTB, et ce cas est assez fréquent. Récemment, un consommateur a acheté une voiture pour 800 millions de VND avec une facture, mais lors du calcul LPTB selon la liste de prix, le prix était de 850 millions de VND.
Conformément à la réglementation, les constructeurs automobiles doivent notifier au ministère des Finances toute modification de la liste de prix pour le calcul de la TVA. Il est donc difficile de déterminer si le constructeur a omis de notifier à temps ou si le ministère des Finances a omis de la corriger. Si la TVA n'est pas calculée sur la base du prix de la facture, c'est parce que les concessionnaires automobiles affichent parfois un prix inférieur au prix de vente réel pour éviter la taxe. Or, les acheteurs pensent devoir payer plus cher que le prix d'achat réel. Par conséquent, les disputes et les frustrations persistent.
La nouvelle proposition du ministère des Finances visant à réduire le niveau de fluctuation des prix de transfert des voitures et des motos pour le calcul de la LPTB de 20 % à 5 % actuellement permettra de résoudre ce problème. Auparavant, le ministère proposait un niveau de fluctuation de 10 % ou plus pour ajuster la liste des prix de calcul de la LPTB, mais dans la dernière version, ce niveau a été ramené à 5 %.
Augmenter le LPTB des camionnettes
À ce propos, la Chambre de commerce et d'industrie du Vietnam (VCCI) vient de transmettre ses observations au Département de la politique fiscale du ministère des Finances concernant le projet de modification et de complément au décret n° 140/2016 concernant le transfert d'actifs exonérés d'impôt et les actifs confisqués. Plus précisément, les véhicules immatriculés pour la première fois, confisqués puis revendus, seront soumis au deuxième taux. Les véhicules non immatriculés pour la première fois seront soumis au premier taux.
Toutefois, ce règlement n'indique pas clairement comment déterminer si un véhicule a été immatriculé pour la première fois ou non, ce qui peut entraîner des litiges entre l'administration fiscale et le contribuable. La VCCI donne un exemple : un véhicule est immatriculé pour la première fois par la société A et a payé 10 % de LPTB.
La société A vend une voiture à M. B, laquelle est exonérée de la LPTB. M. B la vend ensuite à Mme C, qui est soumise à la LPTB. À ce stade, conformément au projet de règlement, Mme C devra s'acquitter de la LPTB une première fois au taux de 10 %. Ainsi, la même voiture devra s'acquitter deux fois de la LPTB au taux de 10 %. Par conséquent, la VCCI propose que chaque voiture et moto ne soit soumise à la LPTB qu'une seule fois au taux initial.
Dans le nouveau projet, le ministère des Finances maintient le premier taux de perception de la taxe sur les véhicules utilitaires légers (TPE) pour les camionnettes transportant des marchandises d'une capacité de charge inférieure à 1 500 kg et de 5 places ou moins, ainsi que pour les camionnettes (VAN) d'une capacité de charge inférieure à 1 500 kg. Plus précisément, le premier taux de perception de la TPE est égal à 60 % du premier taux de perception pour les voitures (de 10 à 15 places), et le deuxième taux est de 2 % à partir de ce taux. Ce taux a suscité la controverse ces derniers mois. De nombreux avis suggèrent de maintenir le premier taux de perception actuel à 2 % pour ces types de véhicules.
Cependant, selon le ministère des Finances, ces types de véhicules, lorsqu'ils participent à la circulation, sont équipés de systèmes de signalisation routière comme les voitures particulières, ne sont pas limités dans leur temps de circulation en zone urbaine et sont autorisés à circuler sur les voies réservées aux voitures particulières. Cependant, le taux de perception initial de la LPTB pour ces types de véhicules n'est que de 2 %, tandis que celui des voitures particulières est de l'ordre de 10 à 15 %, ce qui est déraisonnable. Par conséquent, lorsque le projet de loi entrera officiellement en vigueur, les acheteurs de ces types de véhicules devront s'acquitter d'une LPTB trois à quatre fois supérieure au montant actuel.