En fonction des exportations non officielles, les prix des fruits de mer sont contraints de baisser
90 % de la production de fruits de mer est concentrée sur le marché chinois via des canaux d’exportation informels.
Le prix des produits de la mer, qu'il soit élevé ou bas, et la consommation forte ou faible, échappe toujours au contrôle des pêcheurs. Les produits de la mer sont principalement exportés par des canaux non officiels.
L'écart de prix le plus bas et le plus élevé pour l'achat de homards peut atteindre simultanément 1 million de VND/kg. Un homard de catégorie 1 peut être vendu 1,5 million de VND/kg, mais seulement 1,2 million de VND/kg pour un homard de catégorie 2 et seulement 800 000 VND/kg pour un homard de catégorie 3.
Il faut 18 mois aux pêcheurs pour vendre des homards commerciaux. Ils savent que ce n'est pas une méthode d'achat satisfaisante, mais s'ils ne vendent pas, ils ne savent pas à qui les vendre.
Une fois vendues aux acheteurs spécialisés, les homards sont transportés vers des entrepôts, d'où ils sont exportés vers la Chine par des canaux non officiels. Du prix aux modalités d'achat et de vente, tout dépend des agents d'exportation non officiels. Les éleveurs ne savent jamais qui sont ces agents.
Les conditions d'élevage difficiles, les faibles rendements et l'instabilité du marché ont accru les inquiétudes des pêcheurs. Les prix du homard fluctuent constamment. Cette constante fluctuation des prix est liée au fait que 90 % de la production est concentrée sur le marché chinois, via des circuits d'exportation non officiels.
La particularité des produits de la mer comme le homard réside dans leur commercialisation fraîche, ce qui les empêche de cibler les marchés d'exportation éloignés. Parallèlement, la consommation sur le marché intérieur est insignifiante, ce qui explique la pression à la baisse sur les prix d'achat des homards exportés depuis de nombreuses années.
Les risques liés aux marchés d’exportation de produits de la mer par des canaux non officiels sont mis en garde depuis longtemps, mais pour le secteur de l’aquaculture, il n’existe pratiquement aucune solution.
Selon VOV-HV