Des frappes aériennes de la coalition arabe ont touché par erreur une zone résidentielle au Yémen.

Frappes aériennes visant les forces houthies au Yémen. (Source : Reuters)

Le 1er mai, des sources médicales et des témoins ont déclaré que la coalition arabe combattant les rebelles houthis au Yémen avait mené par erreur des frappes aériennes sur des zones résidentielles de la capitale Sanaa la nuit précédente, tuant au moins 21 civils.

Selon des habitants, la coalition dirigée par l'Arabie saoudite a bombardé la zone densément peuplée de Sawan à minuit, causant d'importants dégâts, neuf maisons étant entièrement détruites. Un professionnel de santé a indiqué qu'outre les 21 morts, dont huit membres de la même famille, onze personnes avaient été blessées. Les équipes de secours recherchent actuellement des survivants.

Les frappes aériennes de la nuit du 30 avril ont également visé des positions militaires et des hommes armés houthis rassemblés dans la banlieue de Sanaa, ainsi que l'aéroport militaire de Dailamy. Parallèlement, l'aviation de la coalition arabe a attaqué plusieurs bases militaires contrôlées par l'ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh et les forces houthis dans les provinces de Saada, al-Hodayda, Taiz, Amran et Marib. À Marib et Taiz seulement, les affrontements entre rebelles houthis et hommes armés tribaux se sont poursuivis, mais aucune victime n'a été signalée.

Selon le gouvernement yéménite, depuis le début du conflit et des frappes aériennes dans le pays fin mars, le bilan national s'élève à plus de 1 000 morts et plus de 3 000 blessés. La semaine dernière, l'Arabie saoudite a annoncé l'arrêt des frappes aériennes après avoir éliminé la menace houthie dans la région, mais l'aviation de la coalition poursuit ses opérations au Yémen.

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