La coalition américaine fait pleuvoir des bombes sur deux bases militaires syriennes
Les forces de la coalition dirigée par les États-Unis ont lancé des frappes aériennes ciblant deux bases militaires syriennes dans l'est du pays, ont confirmé les médias syriens et libanais.
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| La coalition dirigée par les États-Unis aurait mené des frappes aériennes sur des bases militaires syriennes à deux reprises cette semaine. |
Le Hezbollah a déclaré que la frappe aérienne avait eu lieu près de T2, un dépôt de carburant près de la frontière irakienne et à environ 100 kilomètres à l'ouest de l'Euphrate, où la coalition dirigée par les États-Unis soutient les forces terrestres combattant l'organisation terroriste autoproclamée État islamique (EI).
Danny Makki, expert du Moyen-Orient, a commenté : « L’attaque américaine contre deux bases militaires syriennes près de la base T2, à l’est du pays, a été confirmée. Il s’agit de la deuxième attaque américaine en une semaine. »
Plus tôt cette semaine, des informations ont également circulé selon lesquelles la coalition dirigée par les États-Unis aurait abattu un drone militaire du gouvernement syrien qui avait survolé l’espace aérien de la coalition.
La journaliste du journal The National, Joyce Karam, a également informé : « Deux cibles militaires du régime d'Assad ont été attaquées dans l'est de la Syrie par la coalition américaine ».
Le nombre exact de victimes et de dégâts causés par l'attaque n'est pas encore connu. L'est de la Syrie était en grande partie contrôlé par l'EI jusqu'à l'année dernière, lorsque le groupe terroriste a perdu la quasi-totalité de son territoire face à une campagne antiterroriste menée par l'armée syrienne, soutenue par la Russie, et la coalition dirigée par les États-Unis.
Le 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France avaient lancé des frappes aériennes ciblant des installations soupçonnées de produire et de stocker des armes chimiques dans la capitale syrienne Damas.
La frappe aérienne était une mesure punitive contre le gouvernement syrien après que les États-Unis ont accusé Damas d'avoir utilisé des armes chimiques pour tuer 75 civils, dont de nombreux enfants, dans la ville de Douma le 7 avril, malgré les démentis de la Syrie et de la Russie.
La Russie a été informée par les États-Unis de la frappe aérienne du 14 avril, mais on ne sait pas si elle a été informée avant le bombardement de deux bases militaires syriennes dans l'est de la Syrie cette fois-ci.
