Loi émise, en attente du décret d'orientation ?
La pharmacie de Mai est en activité depuis de nombreuses années, mais sa famille a transféré l'établissement à une autre pharmacie. L'enseigne de Mai a été retirée, mais la pharmacie n'a pas encore pu en installer une nouvelle. Bien que la pharmacienne ait entrepris les démarches pour changer de nom depuis plusieurs mois, celle-ci n'a toujours pas obtenu l'agrément des autorités compétentes.
La raison est qu'il n'existe aucun décret régissant la mise en œuvre du changement de nom d'une pharmacie ou d'un pharmacien. Les clients familiers de la pharmacie continuent d'y acheter des médicaments quotidiennement, mais la pharmacie est contrainte de fermer, car la vente de médicaments sera sanctionnée par l'inspecteur, au motif que le nouveau pharmacien n'a pas encore obtenu l'autorisation d'exploiter le nom de la pharmacie.
La loi régissant le changement de nom des pharmacies et des pharmaciens a été promulguée le 1er novembre 2010 et est en vigueur depuis plus de trois mois. Cependant, malgré sa promulgation, elle est toujours en attente du décret et de la circulaire. Son application est donc toujours suspendue.
Depuis de nombreuses années, des documents ayant le même contenu, mais comportant deux ou plusieurs documents d'orientation connexes, entraînent des chevauchements de mise en œuvre et une confusion pour les établissements quant au document à suivre. Ou bien la loi « manque encore le champ de bataille », ne guide que les « grands projets » et ignore les « petits projets », le processus devant alors se concentrer sur les tâches de petite à grande envergure.
Par exemple, le chevauchement entre le contenu de la réglementation et les documents d'orientation pour la mise en œuvre de l'ordonnance de 2003 sur la population a été interprété différemment. Selon l'article 10 de cette ordonnance, chaque couple et chaque individu a le droit de décider du moment de la naissance, du nombre d'enfants et de l'intervalle entre les naissances.
Cependant, cette question a conduit de nombreuses personnes à penser, à tort, que l'État encourage la procréation nombreuse. Par conséquent, le taux de natalité et le taux de troisième enfant ont fortement augmenté ces dernières années, notamment parmi les cadres et les membres du Parti. Par conséquent, des modifications doivent être apportées à l'ordonnance immédiatement après sa promulgation.
De cette réalité, il ressort que la résolution des lacunes et des problèmes susmentionnés est une question qui doit être étudiée et planifiée par les autorités compétentes avant la promulgation de la loi.
TL