Gérer avec fermeté les entreprises qui tardent à s'introduire en bourse
Il y aura une solution pour forcer les entreprises actionnariales à être cotées sur Upcom, même si elles ne sont pas des sociétés publiques.
Il s'agit des dernières informations du ministère des Finances concernant la réalité selon laquelle de nombreuses entreprises ont procédé à l'actionnariat mais, pour de nombreuses raisons, retardent encore l'enregistrement des transactions et la cotation en bourse.
Plus précisément, l'analyse montre que forcer les entreprises à s'inscrire à l'UpCoM, même si elles ne sont pas cotées, témoigne de la volonté du ministère des Finances de lier étroitement l'actionnariat à la cotation. En effet, si ces entreprises ne s'inscrivent pas en bourse, y compris l'UPCoM, leur actionnariat n'aura guère de sens en raison du manque de transparence de leurs activités financières et du manque de responsabilité envers les actionnaires.
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L’application de sanctions par la Commission des valeurs mobilières de l’État encouragera les entreprises actionnarisées à entrer en bourse, augmentant ainsi de nouvelles sources de biens pour le marché. |
Cependant, le ministère des Finances a-t-il vraiment besoin d’émettre un nouveau règlement pour obliger les entreprises à s’enregistrer pour des transactions sur UpCoM (même si elles ne sont pas des sociétés publiques) sans encore utiliser tous les outils existants de la loi ?
Le décret 145/2016/ND-CP stipule clairement que le fait de ne pas s'enregistrer pour la négociation ou la cotation de titres, ou de s'enregistrer pour la négociation ou la cotation de titres en violation de la réglementation, est passible d'une amende d'au moins 10 à 30 millions de VND en cas de retard d'un mois, et d'au plus 300 à 400 millions de VND en cas de retard de plus d'un an. Le fait de ne pas offrir des titres au public et de ne pas les négocier sur le marché organisé dans l'année suivant la fin de la période d'offre est passible d'une amende de 100 à 150 millions de VND.
Lorsque des sanctions sont appliquées, mais que les entreprises tardent à entrer en bourse, deux raisons peuvent expliquer ce retard. La première est que les sanctions ne sont pas suffisamment sévères, et la seconde, que leur mise en œuvre n'est pas suffisamment stricte. Ces deux points relèvent de la responsabilité de l'organisme de gestion. Si l'amende est trop faible pour être dissuasive, il convient de proposer sa modification. Si sa mise en œuvre n'est pas suffisamment stricte, elle doit être revue.
Par conséquent, l’agence de gestion ne devrait proposer de nouvelles solutions que lorsque les réglementations existantes ont été pleinement et sérieusement mises en œuvre mais sont toujours inefficaces, afin d’éviter des perturbations inutiles pour les entreprises et le marché.
Selon le journal Tien Phong