Le soleil artificiel de la Chine est 7 fois plus chaud que le soleil réel

L'Institut de physique des plasmas de l'Académie chinoise des sciences procède à des tests du tokamak supraconducteur avancé expérimental (EAST).

Il s’agit d’une avancée majeure ouvrant la voie au développement d’énergies propres grâce à des réactions de fusion, dans un contexte d’épuisement progressif des réserves énergétiques naturelles de la Terre.

Le réacteur expérimental tokamak supraconducteur avancé, d'une hauteur de 11 m, d'un diamètre de 8 m et d'un poids de 400 tonnes, vise à fournir une énergie propre en utilisant le deutérium et le tritium disponibles dans l'eau de mer pour créer des réactions de fusion nucléaire dans des conditions de température élevée.

À l'intérieur de la cavité magnétique utilisée pour créer le soleil artificiel. (Photo : CNS)

Ce réacteur à fusion, également connu sous le nom de « soleil artificiel », conçu et fabriqué par la Chine, atteint des températures allant jusqu'à 100 millions de degrés Celsius avec une capacité de production de chaleur de 10 mégawatts.

EAST est une grande machine circulaire logée dans un boîtier rond. Elle a été testée sur l'Île des Sciences, dans la province orientale de l'Anhui en Chine.

Le soleil artificiel chinois peut atteindre une température étonnante de 100 millions de degrés Celsius, soit sept fois plus élevée que le Soleil réel. Le cœur du Soleil réel atteint environ 15 millions de degrés Celsius.

Début 2017, l'International Business Times avait rapporté que l'Allemagne avait lancé le « plus grand soleil artificiel du monde », capable de générer une énergie 10 000 fois supérieure au rayonnement solaire atteignant la Terre et d'atteindre des températures de 3 000 degrés Celsius.

Cependant, jusqu’à présent, la Chine est le premier pays à avoir testé avec succès le « soleil artificiel ».