Le vol MH370 s'est écrasé dans l'océan Indien à cause du suicide du pilote.

Bien que le Premier ministre malaisien Najib Razak ait annoncé que le vol MH370 de Malaysia Airlines s'est terminé dans le sud de l'océan Indien et qu'il n'y a eu aucun survivant, les autorités n'ont pas encore tiré de conclusion sur la cause de ce tragique accident.

Cependant, le journal britannique Telegraph a cité une source proche de l'agence d'enquête, affirmant que les autorités penchent pour un suicide du pilote. Cette source a précisé qu'il n'y avait aucun signe de panne moteur ni d'incendie à bord.

Le Premier ministre malaisien Najip Razak a annoncé que l'avion s'était écrasé dans le sud de l'océan Indien (Source : Reuters)

La crédibilité de cette source reste à déterminer, mais le Premier ministre malaisien a annoncé le sort du vol MH370 après avoir reçu une notification de l'unité d'enquête sur les accidents aériens du Royaume-Uni.

L'absence de preuves substantielles concernant la disparition du vol MH370 a donné lieu à de nombreuses spéculations et continue d'attiser les plaies des familles des passagers de ce vol malheureux.

Les autorités malaisiennes avaient précédemment conclu que l'avion avait été délibérément détourné par quelqu'un, se dirigeant vers le détroit de Malacca avant de voler vers le couloir sud de l'océan Indien.

Le ministre malaisien des Transports, Hishammuddin Hussein, a déclaré que la police avait interrogé plus de 100 personnes, dont les familles du pilote et du copilote.

Le 24 mars, la Malaisie a également révélé que le copilote Fariq Abdul Hamid avait piloté un Boeing 777 pour la première fois sans supervision.

Les scénarios les plus évoqués sont que l'avion a été volé, saboté par le pilote ou qu'il y a eu une crise en plein vol et que l'avion a été mis en pilotage automatique jusqu'à ce qu'il tombe en panne de carburant et s'écrase dans la mer.

Il est donc désormais très important de retrouver la boîte noire de l'avion pour déterminer la cause exacte du crash.

Lors du dernier accident catastrophique d'avion d'Air France en 2009, il a fallu deux ans pour que la boîte noire soit récupérée dans l'océan Atlantique avant qu'une conclusion puisse être tirée sur l'accident.

Le 25 mars, la marine américaine a envoyé une équipe d'experts et un détecteur de boîte noire appelé Bluefin 21 dans la zone maritime où les satellites ont détecté de nombreux débris au large des côtes australiennes.

La marine américaine a déclaré que le véhicule de recherche autonome Bluefin 21 envoyé dans le sud de l'océan Indien peut opérer à des profondeurs allant jusqu'à 20 000 pieds (6 060 m), tandis que la zone de recherche dirigée par l'Australie n'est que d'environ 3 000 à 4 000 m de profondeur.

Le Bluefin 21 peut capturer des images haute résolution des fonds marins et fonctionner jusqu'à 25 heures. L'appareil ressemble à une torpille et se déplace à une vitesse de 4,5 nœuds.

« Le commandant de la flotte du Pacifique, l'amiral Samuel Locklear, a pris une décision très prudente et sage de déplacer du matériel potentiellement utile vers la zone où se trouvent les débris, peut-être près de l'emplacement de la boîte noire », a déclaré le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, aux journalistes.

Selon l'AFP, les signaux de la boîte noire ne pourront pas être transmis dans un délai de moins de 30 jours.

L'Australie avait annoncé plus tôt avoir découvert de nombreux débris en mer, à 2 500 km au sud-ouest de Perth. Une équipe de recherche composée de dix avions américains, chinois, britanniques, japonais et australiens a participé aux recherches.

Selon VNA