Moscou affirme qu'il est inutile d'évoquer le sommet Russie-Ukraine-États-Unis à ce stade.

Selon l'agence de presse TASS, le 16 septembre, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a déclaré dans une interview qu'il était encore trop tôt pour parler de la tenue d'un sommet sous la forme d'une conférence trilatérale entre la Russie, l'Ukraine et les États-Unis, tant que le gouvernement ukrainien n'aurait pas donné de réponse raisonnable aux propositions de la Russie.

M. Ryabkov a noté que le président russe Vladimir Poutine avait précédemment déclaré « en termes clairs tout ce qui était nécessaire concernant les contacts avec M. Zelensky ».

« S’il n’y a pas de réaction positive, mesurée et raisonnable aux signaux que nous envoyons, il y a encore moins de raisons de discuter d’une quelconque forme de trilatéralisme », a souligné le vice-ministre des Affaires étrangères, Ryabkov.

Cependant, M. Ryabkov a indiqué qu'une rencontre entre le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, en marge de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies à New York, était à l'étude, et que la possibilité que cette rencontre ait lieu était très élevée.

Lors d'une conférence de presse tenue après sa visite en Chine début septembre, le président russe Vladimir Poutine a déclaré être prêt à inviter Zelensky à Moscou si ce dernier était disposé à une rencontre. Cependant, le dirigeant ukrainien a décliné l'offre lors d'une conférence de presse conjointe avec le président français Emmanuel Macron.

Plus tard, lors du Forum économique oriental, le président russe a déclaré que Moscou était le meilleur endroit pour une éventuelle rencontre avec M. Zelensky, et a également indiqué que la Russie était prête à assurer la sécurité de ce dernier ainsi que des représentants de Kiev s'ils décidaient de venir.