Un moyen pratique et efficace pour aider les communes pauvres
Conformément à la politique de chaque agence et unité d'aide aux communes défavorisées du Comité populaire provincial, la plupart des agences et antennes provinciales ont jusqu'à présent contacté et reçu l'aide des communes défavorisées de toute la province, en particulier des districts montagneux et des hauts plateaux. Chaque agence, département et antenne met en œuvre des mesures d'aide différentes selon la nature de son travail. Depuis trois ans, le journal Nghe An mène des actions concrètes pour aider la commune de Xieng My à lutter contre la faim et la pauvreté, et a été salué par les autorités et la population locales.
(Baonghean) -Conformément à la politique de chaque agence et unité d'aide aux communes défavorisées du Comité populaire provincial, la plupart des agences et antennes provinciales ont jusqu'à présent contacté et reçu l'aide des communes défavorisées de toute la province, en particulier des districts montagneux et des hauts plateaux. Chaque agence, département et antenne met en œuvre des mesures d'aide différentes selon la nature de son travail. Depuis trois ans, le journal Nghe An mène des actions concrètes pour aider la commune de Xieng My à lutter contre la faim et la pauvreté, et a été salué par les autorités et la population locales.
En tant qu'agence de propagande, outre ses visites et dons réguliers, le journal Nghe An fait preuve d'une approche concrète qui lui a permis de gagner en efficacité. Depuis qu'il a bénéficié de l'aide de la commune de Xieng My, ses responsables se sont rendus régulièrement dans les villages pour évaluer la situation socio-économique locale et identifier les besoins de la population et les problèmes les plus urgents. Ils ont ensuite discuté et convenu avec les responsables locaux d'un plan d'aide à long terme, assorti d'une feuille de route et d'étapes spécifiques, adaptées aux conditions de l'agence et de la localité.
C'est pourquoi le journal Nghe An a décidé de soutenir l'élevage de vaches reproductrices en rotation. Il s'agit d'acquérir plusieurs vaches reproductrices pour les élever ensemble, afin qu'après chaque mise bas, elles soient transférées dans une autre famille. Ces vaches sont soigneusement sélectionnées par les autorités locales de la région d'origine. En effet, si nous soutenons les vaches Sind croisées ou les vaches de plaine, elles auront du mal à s'adapter au climat, au terrain et aux sources d'alimentation des zones montagneuses ; leur résistance est donc faible et difficile à adapter. En revanche, les vaches autochtones, adaptées au milieu de vie, présentent une bonne résistance, sont souvent moins sensibles aux maladies et se prêtent mieux à la reproduction.
Dans un premier temps, la rédaction du journal a mobilisé le personnel, les journalistes, les ouvriers et les employés pour contribuer à hauteur de leurs salaires quotidiens et a pu acheter quatre vaches reproductrices. Outre ces vaches, les ménages ont également reçu une aide financière pour construire des étables afin d'assurer le développement normal des vaches par tous les temps. Les ménages qui reçoivent les vaches sont tenus d'en prendre soin avec soin et attention. Une fois les vaches mises bas et les veaux vigoureux, les mères seront confiées à d'autres ménages pauvres pour qu'ils les élèvent.
Vérification de l'élevage du bétail du ménage de Mme Vi Thi Choi (village de Phây, commune de Xieng My).
Durant le processus de prise en charge, le journal Nghe An a régulièrement contacté les autorités locales et les propriétaires des foyers ayant accueilli les vaches afin de comprendre la situation. Jusqu'à présent, environ cinq mois après la livraison des vaches, les foyers ont construit des étables soigneusement couvertes pour les protéger du froid et des pluies hivernales. Par temps froid, on brûle également du bois de chauffage pour les garder au chaud et assurer leur croissance. Parallèlement, on a planté davantage d'asclépiades pour garantir aux vaches une alimentation suffisante, surtout par temps froid. Autre point positif : la plupart des vaches prises en charge sont gestantes et sur le point de mettre bas. Mme Vi Thi Choi (village de Phây) a déclaré : « Depuis que nous avons reçu les vaches, ma famille les considère comme un atout précieux. Nous avons délimité plus d'un sao de jachère pour cultiver de l'asclépiade. Grâce à l'asclépiade, ces derniers temps froids, nous sommes plus sereins lorsque nous gardons nos vaches à l'étable, sans les laisser divaguer de peur d'attraper le piétin. Récemment, une épidémie de septicémie s'est déclarée, mais grâce à une vaccination précoce, nos vaches n'ont pas été infectées. La vache est maintenant gestante et mettra bas vers avril ou mai. »
M. Lo Xuan Tinh, président du Comité populaire de la commune de Xieng My, a déclaré : « Depuis qu'elles ont reçu le soutien du journal Nghe An, les familles de la commune ont pris conscience de l'importance de prendre soin et de protéger les vaches avec soin et attention, et les vaches ont bien grandi. De nombreux autres foyers sont impatients de les adopter. » M. Tran Dinh Hung, vice-président du Comité du Front de la Patrie du Vietnam du district de Tuong Duong, a affirmé : « Chaque département et section provinciale a sa propre façon d'aider, mais le journal Nghe An a porté ses fruits. L'important est qu'il a permis de sensibiliser les minorités ethniques à l'élevage. Le journal Nghe An a été reconnu par les autorités et la population locales pour son pragmatisme et son efficacité. »
De plus, en tant qu'agence de propagande, le journal Nghe An a rapidement mis en lumière les difficultés et les obstacles rencontrés par le peuple Xieng My dans son processus de développement socio-économique. Grâce à cela, le gouvernement, les ministères, les services et les organisations ont pu résoudre de nombreux problèmes, tels que le défrichement des terres pour la construction du réseau électrique national et la lutte contre toutes sortes de crimes, notamment ceux liés à la drogue.
Cong Kien