(Baonghean.vn) – Le 20 octobre est un jour comme les autres pour Ha Thi Tien, 75 ans, du village de Kim Khe (Chau Kim – Que Phong). Elle doit encore lutter pour subvenir à ses besoins, sans parler de sa fille atteinte de maladie mentale.
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Les vacances de Mme Ha Thi Tien commencent par une faucille et une cueillette de riz. Elle raconte que son mari est décédé en 2004, lui laissant une « fortune » de 520 mètres carrés de rizières. Pour assurer sa subsistance, elle a labouré elle-même le sol afin de pouvoir planter. Avec ce travail, un petit tracteur ne lui prenait que quelques heures, mais il lui a fallu une semaine de travail acharné pour achever le champ. |
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Mme Tien a trois enfants, dont l'un est marié et vit loin. Sa fille aînée, qui vit avec elle, souffre de troubles mentaux, parfois délirants, parfois sains d'esprit. Il lui arrive de quitter la maison pendant des mois. Elle n'a presque personne pour l'aider aux tâches ménagères. |
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Les difficultés se lisaient sur son visage vieilli, ses yeux emplis de tristesse, des sentiments qu'il ne pouvait partager avec personne. Son fils unique, qui pouvait partager ces difficultés, avait lui aussi épousé une femme éloignée. |
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Dans l'après-midi, la vieille dame transportait du riz sur une route en pente pour retourner à sa petite hutte du village. |
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Les pieds de la vieille femme étaient ridés et semblaient plus vieux que son âge. |
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Le loft de la cuisine, où sont conservés les bols, les baguettes et la nourriture dans une cabane délabrée au toit de plâtre de ciment. |
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La vue depuis la cabane nous a donné l'impression d'être dans une région montagneuse reculée, tandis que le village de Kim Khe est à moins de 2 km du centre-ville. |
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Il est rare que M. Tien ait des moments libres pour se remémorer les rares moments heureux de sa vie. |
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Mme Tien confiait : « Tant que Dieu me le permettra, je devrai travailler pour subvenir à mes besoins. » Certes, à cet âge, comme une lampe vacillante dans le vent, on devrait profiter de sa vieillesse avec ses enfants et ses petits-enfants, mais pour elle, c'est une succession de jours de lutte pour gagner sa vie. |
Ha Phuong - Ho Phuong