Quelques nouveaux points de la loi sur le mariage et la famille (modifiée)
(Baonghean) - La loi révisée sur le mariage et la famille a été adoptée lors de la 7e session de la 13e Assemblée nationale et est entrée en vigueur le 1er janvier 2015. Elle comprend 10 chapitres et 133 articles. Elle régit des questions telles que : le mariage ; les relations entre époux ; la dissolution du mariage ; les relations entre père, mère et enfants ; les relations entre les autres membres de la famille ; la pension alimentaire ; les relations conjugales et familiales avec des éléments étrangers. Héritant et développant les lois sur le mariage et la famille de 1959 et 1986, modifiant et complétant notamment les lacunes et les limites de la loi sur le mariage et la famille de 2000, la loi révisée sur le mariage et la famille comporte cette fois de nombreux points nouveaux :
Application des coutumes dans le mariage et la famille : La loi sur le mariage et la famille, modifiée en 2014, réglemente spécifiquement l'application des coutumes dans le mariage et la famille (article 7). Ce règlement témoigne du respect des bonnes coutumes, clarifie les conditions d'application des coutumes, souligne le respect des principes fondamentaux du régime matrimonial et familial et garantit la rigueur de la loi. Le gouvernement publiera un décret pour garantir la faisabilité de ce règlement.
- Relèvement de l'âge du mariage : L'âge du mariage pour les femmes est désormais de 18 ans, contre un peu plus de 18 ans comme le prévoit la loi sur le mariage et la famille de 2000. La nouvelle loi fixe l'âge du mariage à 18 ans ou plus pour les femmes et à 20 ans ou plus pour les hommes. Ce changement est justifié par le fait que si l'âge du mariage pour les femmes est légèrement supérieur à 18 ans, cette disposition est incompatible avec le Code civil et le Code de procédure civile. En effet, selon le Code civil de 2005, une personne de moins de 18 ans est considérée comme mineure ; le consentement du représentant légal est requis pour l'établissement et l'exécution d'une transaction civile. Selon le Code de procédure civile de 2004, les parties doivent être âgées de 18 ans ou plus pour avoir pleine capacité juridique. Par conséquent, autoriser les personnes de moins de 18 ans à se marier est déraisonnable, incohérent et limite certains droits des femmes lors de l'établissement de transactions, comme le droit de demander le divorce, qui nécessite un représentant légal.
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- La loi n'interdit pas le mariage entre personnes de même sexe : Concernant le mariage entre personnes de même sexe, la loi de 2000 sur le mariage et la famille l'interdit, ce qui entraîne des sanctions. La loi de 2014 sur le mariage et la famille, modifiée, a supprimé la disposition interdisant le mariage entre personnes de même sexe, mais stipule expressément qu'il ne reconnaît pas le mariage entre personnes de même sexe (clause 2, article 8). Ainsi, les personnes de même sexe peuvent toujours se marier, mais ne bénéficient pas de la protection de la loi en cas de litige. Il s'agit de la reconnaissance par l'État du mariage entre personnes de même sexe dans le contexte social actuel.
- Autorisation de la maternité de substitution : La loi sur le mariage et la famille reconnaît et autorise officiellement la maternité de substitution à des fins humanitaires (articles 93 à 98). Ainsi, les couples qui, pour une raison quelconque, ne peuvent pas accoucher seuls ont le droit de recourir à une mère porteuse s'ils remplissent les conditions suivantes : un certificat délivré par un organisme médical compétent attestant que l'épouse ne peut pas concevoir ni accoucher, même en utilisant des techniques de procréation assistée ; le couple n'a pas d'enfants ensemble ; a bénéficié d'un suivi médical, juridique et psychologique. Par conséquent, la personne sollicitée pour devenir mère porteuse doit remplir les cinq conditions suivantes : être apparentée à l'épouse ou au mari qui sollicite la maternité de substitution ; avoir déjà accouché et ne pouvoir être mère porteuse qu'une seule fois ; être majeure et avoir reçu une confirmation d'un organisme médical compétent concernant sa capacité à être mère porteuse ; dans le cas d'une mère porteuse mariée, elle doit avoir le consentement écrit de son mari et avoir bénéficié d'un suivi médical, juridique et psychologique.
- Les tâches ménagères sont considérées comme un travail rémunéré : une nouveauté notable de cette loi révisée est que les dispositions relatives à la résolution des relations de propriété doivent garantir les droits et intérêts légitimes des femmes et des enfants. La différence avec la loi actuelle sur le mariage et la famille réside dans le fait que la nouvelle loi stipule clairement que les tâches ménagères et autres travaux connexes visant à maintenir une vie commune sont considérés comme un travail rémunéré.
- Sujets supplémentaires requis pour la résolution d'un divorce : La nouvelle loi sur le mariage et la famille ajoute également des sujets supplémentaires requis pour la résolution d'un divorce. Ainsi, au lieu que seul l'épouse, le mari ou les deux époux aient le droit de demander le divorce au tribunal comme auparavant, à compter du 1er janvier 2015, les pères, mères et autres proches peuvent également demander le divorce lorsque l'un des époux souffre d'une maladie mentale ou d'une autre maladie le rendant incapable de percevoir ou de contrôler son comportement, et est victime de violences conjugales de la part du mari ou de l'épouse, affectant gravement sa vie, sa santé et son moral. Le mari n'a pas le droit de divorcer lorsque l'épouse est enceinte, accouche ou élève un enfant de moins de 12 mois.
En outre, certains nouveaux points sont également reconnus par la loi tels que : Réglementation sur le régime patrimonial des époux selon l'accord ; Accord sur les biens en cas de divorce ; Réglementation spécifique sur la manière de résoudre les problèmes des enfants, des biens, des obligations et des contrats des parties lorsque les hommes et les femmes vivent ensemble comme mari et femme sans enregistrer leur mariage sur la base de l'accord entre les parties ; Obligations envers les enfants en cas de divorce...
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