Mourinho risque d'être limogé par Benfica en raison de la crise européenne.
Après sa défaite 1-0 à domicile face au Bayer Leverkusen, Benfica a perdu ses quatre matchs de Ligue des champions et n'a pas marqué lors de trois d'entre eux. La tourmente liée à l'élection présidentielle a fragilisé la position de José Mourinho.
Benfica s'est incliné 0-1 face au Bayer Leverkusen au stade Da Luz, terminant sa campagne de quatre matchs en Ligue des champions avec zéro point et une série de trois matchs sans marquer. Dans ce contexte, la position de José Mourinho s'est trouvée fragilisée : la pression exercée sur le terrain, conjuguée aux turbulences politiques au sein du club, pourrait le conduire à un limogeage en novembre.
Le déclin de Benfica en Ligue des champions : 0 point après 4 journées
La défaite 1-0 face au Bayer Leverkusen illustre parfaitement la mauvaise passe de Benfica en Europe. Après quatre journées, les Portugais n'ont toujours pas marqué le moindre point et sont restés muets lors de leurs trois derniers matchs. Ce n'est pas seulement un problème d'efficacité offensive, mais aussi la conséquence d'une série de résultats décevants qui ont pesé sur leur moral et leur confiance tactique.
Une série de matchs sans victoire en Ligue des champions est souvent une épreuve difficile pour tout entraîneur, et comme Benfica a de grandes ambitions sur la scène européenne, une longue période sans points ni buts rend Mourinho moins patient dans ses décisions.
Pressions hors du terrain : élection présidentielle et conséquences pour le banc des entraîneurs
Les turbulences au sommet compliquent encore la situation. L'élection présidentielle du club, fin octobre, aura un impact direct sur l'avenir de Mourinho. C'est le président actuel, Rui Costa, qui l'a nommé. Si ce dernier perd, le nouveau conseil d'administration pourrait bien opter pour une autre direction technique, surtout compte tenu des mauvais résultats obtenus en Europe.
Dans les grands clubs, la politique interne et les performances sur le terrain sont souvent intimement liées : les décisions concernant les dirigeants s’accompagnent fréquemment de changements d’entraîneur, surtout lorsque les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes. Benfica se trouve au carrefour de ces deux forces.
Un précédent clair : l'histoire même du Benfica l'a mis en garde.
Après une défaite choquante en phase de groupes, Benfica a réagi avec fermeté sous la direction de Bruno Lage. Ce précédent a instauré une exigence quant à la rapidité de la réaction de l'équipe en cas de crise européenne. Selon A Bola, avec trois défaites consécutives en Ligue des Champions, le risque de limogeage de Mourinho est bien réel. Face à une situation où l'équipe n'a toujours aucun point après quatre matchs, la pression est d'autant plus forte.
Il ne s'agit pas simplement d'une comparaison historique. Cela illustre la manière dont Benfica définit le niveau de compétition et la tolérance envers les mauvais résultats dans le tournoi le plus prestigieux d'Europe.
Da Luz à la croisée des chemins : risques en novembre
La conjugaison de mauvaises performances européennes et d'une incertitude politique rend l'avenir de Mourinho à Da Luz plus incertain que jamais. Avec une série de défaites en Ligue des champions et des élections à l'horizon, un changement d'entraîneur est envisagé, même en novembre.
À partir de maintenant, chaque match et chaque décision sont cruciaux : chaque résultat peut être un vote de patience ou le signal d’une reconstruction. Pour Mourinho, le défi ne se limite pas au banc de touche, mais se joue aussi en coulisses, où une décision prise au plus haut niveau peut déterminer le reste de la saison.


