La rentrée scolaire et les inquiétudes des parents…
La nouvelle année scolaire, avec l'excitation des élèves lorsqu'ils font la connaissance de nouveaux amis, de nouvelles classes ou la joie de revoir leurs professeurs et leurs amis, constitue l'angoisse des parents, surtout pour les familles à faibles revenus confrontées à des dépenses non négligeables...
(Baonghean) -La nouvelle année scolaire, avec l'excitation des élèves lorsqu'ils font la connaissance de nouveaux amis, de nouvelles classes ou la joie de revoir leurs professeurs et leurs amis, constitue l'angoisse des parents, surtout pour les familles à faibles revenus confrontées à des dépenses non négligeables...
Le mari travaille dans la police, la femme est femme au foyer. La famille de M. Tuan et Mme Hai, résidant dans le quartier de Tan Tien, dans le quartier de Hung Dung (ville de Vinh), est inquiète à l'idée de la rentrée scolaire pour leurs deux enfants, l'un en CE1 et l'autre en CM1, alors que les coûts liés à l'année scolaire ont augmenté. Mme Hai a déclaré : « Rien que l'achat d'uniformes, de livres, de sacs à dos, de stylos et de fournitures scolaires pour préparer les enfants à l'école a coûté plus de 2 millions de VND. Sans compter les diverses contributions de la rentrée. Cette année, les frais d'internat du fils ont également augmenté, et ceux de la cadette ont été multipliés par 1,5, car il s'agit d'écoles maternelles semi-publiques en cours de conversion vers des modèles publics de qualité. Je m'inquiète de la gestion de la situation… »
Les inquiétudes de M. Tuan et de son épouse sont également un sujet de discussion brûlant parmi la douzaine de familles de fonctionnaires qui louent un logement dans la résidence Tan Tien (quartier de Hung Dung). Mme Thanh, professeure de mathématiques dans un collège de Nam Dan, qui loge dans le même immeuble que ma famille, ne cache pas ses inquiétudes : « Le salaire d'un enseignant est maigre et son mari est conducteur de bulldozer. Pendant la saison sèche, il a encore du travail, mais pendant la saison des pluies, il a du travail et d'autres fois, il n'en a pas. Alors que les prix flambent, les dépenses pour deux enfants qui rentrent à la rentrée scolaire sont nombreuses, sans compter la hausse des loyers, des factures d'électricité et d'eau. Rien que d'y penser, c'est un casse-tête… »
Faire les achats pour les enfants pour la nouvelle année scolaire est une préoccupation pour de nombreux parents.
Photo TH
Premier jour d'école. Photo : GH
Pour les plus aisés, ces dépenses sont minimes, mais pour les plus pauvres, le poids des dépenses liées à la rentrée scolaire pour leurs enfants est source de nombreuses inquiétudes. Plus une famille a d'enfants, plus elle est misérable. J'ai un ami, P., qui vit à Nghi Phu. Mari et femme, ils sont fonctionnaires et gagnent près de 5 millions de dollars par mois. Ils ont trois filles : l'aînée est en CE2 et les deux jumelles sont en maternelle. Le salaire ne suffit pas à couvrir les frais de subsistance, il doit donc travailler dur à l'extérieur, mais la vie reste difficile. « Normalement, même si nous sommes très économes, le coût de la nourriture, des frais de scolarité, des vêtements et du lait pour trois enfants doit s'élever à au moins quatre millions par mois. À la rentrée, avec toutes les petites et grandes dépenses, ce montant doit doubler. De plus, tout ce que nous achetons doit être trois fois le même, par exemple trois sacs, trois paires de chaussures, trois robes… ça nous fait transpirer, mon mari et moi. » a partagé M. P.
En parcourant les magasins vendant des livres, des fournitures scolaires, des uniformes scolaires… avant la rentrée scolaire, il est facile de reconnaître le regard inquiet et les gestes hésitants de nombreux parents devant les étals. Mais ce n'est pas tout : après s'être démenés pour préparer les bagages de leurs enfants, les parents sont nerveux à l'idée de facturer des frais de scolarité excessifs. Certes, le ministère de l'Éducation et de la Formation a clairement réglementé les frais de scolarité pour la rentrée, mais la mise en œuvre de la réglementation publique et la gestion des recettes et des dépenses en début d'année dans certaines écoles restent confuses et floues. De nombreux parents ont confié être souvent très réticents à l'idée de frais « négociés » et « volontaires ».
En raison de la difficulté de la vie, les revenus ne dépendent que du riz, des pommes de terre, des poulets et des cochons, ce qui ne suffit pas à financer l'éducation de leurs enfants. De nombreuses familles rurales ont des enfants admis dans des universités et des collèges prestigieux, mais doivent les laisser apprendre un métier pour gagner leur vie ou choisir une école près de chez eux afin de réduire les coûts. Bien que le gouvernement ait mis en place des politiques de soutien telles que des exonérations de frais de scolarité ou des programmes de prêts pour les étudiants pauvres, ces prêts ne sont rien comparés aux nombreuses dépenses qu'un étudiant loin de chez lui doit assumer, de la nourriture, du logement, des cours, des livres, des documents, des cours supplémentaires et autres frais… surtout en cette période de flambée des prix. Afin de soutenir les étudiants pauvres avant la rentrée scolaire, de nombreuses librairies proposent des réductions promotionnelles pour les enfants de familles pauvres et d'excellents élèves. De nombreuses organisations, particuliers, unités, agences et syndicats, à l'intérieur comme à l'extérieur de la province, ont lancé des programmes de dons de livres, de cahiers, de papier et de stylos, et ont accordé des bourses aux étudiants en difficulté. Ces actions concrètes motivent les élèves à poursuivre leurs études. L'attention, le soutien et le partage dédiés aux élèves pauvres dans les zones reculées, isolées et défavorisées et la réduction des revenus « non officiels »... allégeront le fardeau des soucis sur les épaules des familles de travailleurs pauvres et à faible revenu avant la nouvelle année scolaire et la joie d'aller à l'école pour les élèves sera plus complète et plus significative.
Gia Huy