(Baonghean) - La coutume de fabriquer du papier de culte du peuple Mong existe depuis l'Antiquité et est devenue une belle caractéristique culturelle traditionnelle de ce groupe ethnique.
Pour les Mong de l'ouest de Nghe An, la saison la plus heureuse s'étend de juillet à septembre du calendrier lunaire. À cette époque, le son familier du giang résonne dans tout le village. Les femmes Mong portent sur leurs épaules de lourds giang, ni trop jeunes ni trop vieux. Un arbre trop jeune ne garantit pas la solidité du papier ; au contraire, un arbre trop vieux ne produit pas assez d'amidon pour le lier. Lorsqu'ils rapportent les giang à la maison, ils les fendent, en retirent la partie verte à l'extérieur, en retirent la partie blanche à l'intérieur, puis les cuisent. Les Mong ne se contentent pas de cuire les giang seuls, mais y ajoutent également de la cendre de lin et de la chaux en poudre. Après environ une journée de cuisson, lorsque les giang sont tendres, ils les sortent, les lavent, les écrasent et en extraient l'eau. Cette eau est versée sur un cadre préparé, puis séchée. Ainsi, les Mong ont confectionné un morceau de papier à placer dans les lieux les plus sacrés de la maison, accueillant ainsi la nouvelle année.
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Laver la rivière. |
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Écrasez les pousses de bambou pour en extraire le jus. |
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Utilisez un seau pour contenir l’eau et les résidus de la plante. |
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Selon la coutume du peuple Mong, le papier de culte est collé dans la maison ou sur la porte d'entrée. |
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Cuit. |
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Séchez les peaux de vache arrosées d'eau pour fabriquer du papier. |
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Couvrez la peau de vache ou de buffle avec de l’eau pour la sécher. |
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Produits de culte en papier Hmong. |
Série de photos :Ho Phuong - Dao Tho