Les États-Unis accusés d'avoir installé une base militaire et un aéroport dans le nord-ouest de la Syrie
(Baonghean.vn) - Le 29 octobre, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Muallem a accusé les États-Unis d'avoir établi des bases militaires et de petits aéroports dans la région orientale du pays du Moyen-Orient sous prétexte de protéger les forces kurdes en Syrie.
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Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem. Photo : AP |
Selon M. Mouallem, il s'agit d'un signe de l'intention de Washington de prolonger le conflit armé en Syrie.
L'agence de presse SANA a cité M. Muallem disant que les États-Unis utilisent la base militaire d'Al-Tanf, dans la zone frontalière entre la Syrie et l'Irak, pour former d'anciens membres de l'organisation État islamique (EI), les intégrant ainsi dans des unités combattant l'armée syrienne.
M. Muallem a souligné que les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés « sont les seules forces qui luttent réellement contre le groupe terroriste EI et le groupe extrémiste Jebhat al-Nusra sur le territoire syrien ».
Sur un autre front, le ministre des Affaires étrangères Mouallem a déclaré que les terroristes du groupe Jebhat al-Nusra sont toujours présents dans la région, où la zone démilitarisée d'Idlib doit être stabilisée.
"C'est un signe qu'Ankara ne veut pas remplir ses obligations dans le cadre de l'accord russo-turc sur la question d'Idlib", a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères.
Idlib, une zone située à 320 km de la capitale Damas, reste sous le contrôle de terroristes soutenus par la Turquie et l'Occident, selon M. Muallem.
Le ministre des Affaires étrangères Mouallem a affirmé : « Nous continuons à maintenir une coordination étroite avec nos partenaires russes concernant la situation dans le nord-ouest de la Syrie. »
Selon le protocole d'accord signé entre la Russie et la Turquie à Sotchi (Russie) le 17 septembre après le sommet entre les présidents des deux pays, une zone démilitarisée d'environ 15 à 20 km à Idlib doit être établie avant le 15 octobre.
Cependant, la Turquie a proposé de reporter les patrouilles conjointes à Idlib car Ankara n'est pas en mesure d'assurer la sécurité de son côté.