Les États-Unis accusent la Chine de « cacher » secrètement une nouvelle souche du virus de la grippe
La Chine « accumule » désormais des échantillons d’une nouvelle grippe mortelle sans les partager avec les scientifiques et les responsables américains.

Malgré des divergences majeures entre les États-Unis et la Chine, les experts sanitaires américains et chinois entretiennent depuis longtemps une relation privilégiée en matière de partage de connaissances en matière de prévention des maladies. Cette relation a peut-être évolué récemment, la Chine accumulant désormais des échantillons d'un nouveau virus grippal mortel sans les partager avec les scientifiques et les responsables américains.
Les épidémies peuvent se propager rapidement au sein de la population mondiale. Les épidémies passées ont montré qu'il est essentiel que les scientifiques disposent du temps nécessaire pour mettre au point des méthodes de prévention et de lutte contre les nouvelles souches de virus.
Selon le journalLe New York Times,La Chine a identifié des échantillons d'une nouvelle souche de grippe aviaire appelée H7N9. Ce virus dangereux pourrait causer de graves problèmes s'il se propageait au sein d'une population non vaccinée. Malgré les demandes répétées des autorités américaines, la Chine semble ignorer les efforts de recherche déployés par les États-Unis sur ce virus.
Les États-Unis et la Chine sont tous deux membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et partagent depuis longtemps leurs connaissances médicales et leurs échantillons. En s'échangeant des échantillons de nouvelles maladies, les deux pays peuvent les étudier, évaluer les risques et élaborer des plans d'action en cas de propagation massive de ces souches.
Ces types d'accords profitent aux deux pays. Les citoyens américains et chinois voyagent fréquemment entre eux, de sorte qu'aucun des deux pays ne souhaite propager la maladie par les voyages. Cependant, la récente escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine pourrait également avoir affecté la communauté médicale, poussant les chercheurs chinois à dissimuler des informations et des échantillons importants.
Le virus H7N9 est une souche particulièrement dangereuse de grippe aviaire qui a tué des centaines de personnes en Chine. La maladie s'est propagée des volailles aux humains, et près de la moitié des 750 cas confirmés en Chine ont entraîné des décès.
Mais aujourd’hui, la Chine reste totalement silencieuse face aux demandes des États-Unis et des organisations qui souhaitent mener des recherches sur ce virus mortel.