États-Unis : une politique de concurrence sans hostilité avec la Russie et la Chine

Le triangle États-Unis-Russie-Chine est toujours au centre de l'attention mondiale. Illustration : CNN

Christopher Ford, secrétaire d'État adjoint américain à la sécurité internationale et à la non-prolifération, a déclaré que la politique concurrentielle des États-Unis envers la Russie et la Chine ne s'accompagne pas d'hostilité. Par conséquent, Washington s'engage à adopter une attitude constructive envers Moscou et Pékin.

« Nous avons compris que nous devions élaborer des stratégies concurrentielles plus agressives que celles des élites de l'après-Guerre froide. Les États-Unis s'efforcent véritablement de s'engager auprès de leurs deux concurrents, en tant que grandes puissances, dans des domaines où nous estimons qu'il existe un potentiel », a déclaré le diplomate américain Christopher Ford.

Cette déclaration irait à l’encontre de l’opinion des diplomates américains qui considèrent la Russie et la Chine comme les deux plus grands concurrents des États-Unis.

Christopher Ford a ajouté que des responsables russes et américains se rencontreraient la semaine prochaine à Vienne pour discuter du futur contrôle des armements. De plus, les réunions à Vienne aborderont la question de la stabilité dans l'espace. Les États-Unis ont récemment accusé officiellement la Russie d'avoir procédé à un essai de missile antisatellite en orbite. La guerre spatiale est désormais utilisée comme une force pour renforcer les capacités de combat.

Christopher Ford a affirmé que les États-Unis doivent élaborer un cadre de contrôle des armements avec la Russie et la Chine, et espère que grâce à cela « il sera possible de limiter » les armes stratégiques.

« Il est important que les États-Unis rivalisent avec la Russie et la Chine dans les domaines où ces adversaires les forcent à agir, et qu'ils coopèrent lorsque nous voyons des opportunités de travailler efficacement ensemble », a ajouté le diplomate américain.