États-Unis : un ancien responsable ment dans l'enquête sur une prétendue ingérence russe dans les élections
Selon un acte d'accusation publié le 1er décembre, le Bureau du procureur spécial accuse l'ancien conseiller à la sécurité nationale américain Michael Flynn d'avoir menti au Federal Bureau of Investigation (FBI) américain sur ses relations avec la Russie.
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L'ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Michael Flynn |
Il s'agit du plus haut responsable américain à être inculpé dans l'enquête sur l'ingérence présumée de la Russie dans l'élection présidentielle américaine de 2016.
L'acte d'accusation stipule que le 24 janvier, M. Flynn a « intentionnellement » déformé la vérité lorsqu'il a déclaré au FBI qu'il n'avait pas discuté avec l'ambassadeur de Russie aux États-Unis de l'époque, M. Sergey Kislyak, des sanctions contre Moscou imposées par l'administration précédente de Barack Obama.
Selon le ministère américain de la Justice, l'audience de M. Flynn devrait avoir lieu à 10h30 heure locale (22h30 heure du Vietnam) le même jour sous la présidence du juge Rudolph Contreras au siège du tribunal fédéral à Washington.
M. Flynn est actuellement la figure centrale de l'enquête menée par le Congrès américain, le FBI et le ministère de la Défense sur les allégations liées à la soi-disant « ingérence russe dans les élections américaines ».
M. Flynn a dû démissionner de son poste de conseiller à la sécurité nationale des États-Unis en février dernier après avoir admis avoir eu des contacts avec l'ambassadeur de Russie aux États-Unis alors qu'il était conseiller électoral du président élu de l'époque, Donald Trump, et ne pas l'avoir pleinement informé de cette réunion.
Jusqu'à présent, les responsables russes ont nié les accusations américaines d'ingérence dans l'élection présidentielle américaine de l'année dernière, les qualifiant de « sans fondement » et « absurdes ».
De son côté, le président Trump a également nié toutes les allégations selon lesquelles son équipe de campagne aurait collaboré avec la Russie et a qualifié cette enquête de « chasse aux sorcières ».
Selon Vietnam+