Les États-Unis ont manqué l’occasion de construire une relation durable et des liens plus étroits avec la Russie.
(Baonghean.vn) - Dans un article publié sur 19Fortyfive, l'expert Ted Carpenter de l'Institut Cato a évalué les facteurs qui empêchent l'Occident de s'intégrer pleinement à la Russie.
L'éminent auteur politique a noté qu'après l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, Washington avait eu relativement facilement l'occasion de nouer des liens d'amitié et d'établir des liens économiques et politiques étroits avec Moscou. Cependant, selon M. Carpenter, les États-Unis se sont au contraire comportés avec arrogance et grossièreté, provoquant une nouvelle guerre froide.
Comme le souligne l'auteur, le 42e président des États-Unis, Bill Clinton, a commis une erreur en lançant l'expansion des forces de l'OTAN en Europe de l'Est. En 1999, les anciens pays du Pacte de Varsovie – la Pologne, la République tchèque et la Hongrie – ont rejoint l'alliance. L'expert Carpenter a estimé que cette initiative constituait une intrusion de l'OTAN dans la zone de sécurité de Moscou. Il a également estimé que l'administration Clinton avait sous-estimé les intérêts de la Russie pendant la période de désintégration de la République fédérale de Yougoslavie.
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La capitale de la Russie. Photo d'illustration |
Selon M. Carpenter, l'intervention ostentatoire des États-Unis et de l'Alliance nord-atlantique en Bosnie et au Kosovo doit souligner que Moscou a « perdu la Guerre froide » et a donc dû endurer en silence les insultes occidentales. Cet expert a commenté : « Il est difficile de considérer l'expansion de la plus puissante alliance militaire de l'histoire aux frontières d'une puissance affaiblie comme un geste amical. »
L'expert Carpenter estime qu'en raison de la politique arrogante et à courte vue de l'ancien président Clinton, les États-Unis ont manqué l'occasion de construire une relation durable et de resserrer leurs liens avec la Russie. M. Carpenter conclut qu'à la fin des années 1990, il était clair que les actions de Washington pousseraient le monde au bord d'une nouvelle guerre froide.