Les États-Unis envoient un destroyer transportant des F-35B pour un exercice avec la Corée du Sud

L'USS Wasp peut embarquer des F-35B du Corps des Marines des États-Unis. Photo : Marine américaine

Plus de 11 500 soldats américains, dont des milliers stationnés hors de la péninsule coréenne, ont rejoint le 1er avril les exercices militaires Foal Eagle, d'une durée de quatre semaines, aux côtés de quelque 300 000 soldats sud-coréens, a déclaré un porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense, cité par Yonhap.

Les deux alliés entament généralement leurs plus importants exercices conjoints annuels fin février ou début mars et les poursuivent pendant deux mois. Cette année, cependant, ils ont attendu la fin des Jeux olympiques d'hiver en Corée du Sud.

De plus, le délai d'organisation a également été réduit à un mois, et les États-Unis n'ont montré aucun signe de mobilisation de moyens militaires stratégiques à proximité de la péninsule coréenne, tels que des porte-avions de grande capacité et des sous-marins nucléaires.

Cependant, les États-Unis ont tout de même dépêché l'USS Wasp, un navire d'assaut amphibie multimission de 40 500 tonnes, équipé de chasseurs furtifs F-35B, ainsi qu'un navire similaire, l'USS Bonhomme Richard. Ces bâtiments sont considérés comme ayant des capacités quasi-porte-avions.

Les représentants des deux camps ont également souligné qu'il n'y avait aucun changement concernant le nombre de soldats participants, le programme et l'intensité de l'exercice.

En particulier, les forces marines des deux pays activeront l'exercice d'assaut amphibie Ssangyong (Double Dragon) à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 8 avril.

Certains observateurs estiment que la Corée du Sud et les États-Unis souhaitent affirmer leur puissance tout en évitant de donner l'impression de provoquer la RPDC. Selon le plan prévu, le dirigeant Kim Jong-un rencontrera le président sud-coréen Moon Jae-in au sommet le 27 avril et le président américain Donald Trump en mai.