Les États-Unis appellent l'Australie à défier la Chine en mer de Chine méridionale

Lors d'une visite à Canberra le 8 juin, M. Berger a souligné que chaque pays doit prendre ses propres décisions, mais que les États-Unis accueillent « absolument » favorablement la participation de l'Australie aux opérations dites de liberté de navigation.

Le général Berger a confirmé que les forces de défense australiennes sont compétentes et à égalité avec celles des États-Unis.

Récemment, les États-Unis ont montré qu’ils prévoyaient d’intensifier leurs activités en mer de Chine orientale pour démontrer à Pékin que leur revendication de souveraineté sur les eaux entourant les îles artificielles était illégale.

Le lieutenant-général David Berger, commandant des forces du Corps des Marines des États-Unis dans le Pacifique, lors d'une conférence de presse à l'ambassade des États-Unis à Canberra, le 8 juin. Photo : SMH

M. Berger a déclaré que chaque pays pourrait trouver sa propre manière de travailler avec la région pour montrer à Pékin que sa revendication sur cette mer n’est pas acceptable.

En outre, le général Berger a affirmé que si les pays n'autorisent pas les avions à survoler les îles artificielles de la mer de l'Est ou à y envoyer des navires, cela signifie qu'ils reconnaissent en fait la revendication de souveraineté de la Chine, qui a été abolie par le droit international.

En outre, le général Berger a déclaré que les États-Unis attendaient également que Pékin démantèle ses bases militaires en mer de Chine méridionale.

L'Australie n'est pas la seule à afficher sa présence en mer de Chine méridionale. Depuis 2014, des navires français naviguent régulièrement en mer de Chine méridionale pour défendre la liberté de navigation.

Le Wall Street Journal a commenté : Fidèle à son engagement de soutenir la liberté de navigation en mer de Chine méridionale, la France peut mener d'autres pays européens contre l'agression de la Chine dans la région.

En outre, le président français Emmanuel Macron renforce ses liens de défense avec l’Inde et l’Australie, et semble prendre en compte le défi chinois croissant.

En mars, la marine française a déclaré que la frégate Vendémiaire patrouillait en mer de Chine méridionale pour confirmer la présence française dans la zone. Photo : Marine nationale

Il s’agit d’un changement bienvenu par rapport aux prédécesseurs de M. Macron, qui étaient réputés « fascinés par les opportunités commerciales et d’investissement en Chine ».

Par ailleurs, la France mobilise d’autres pays européens pour agir en faveur de la déclaration de liberté de navigation, un message transmis par la ministre française de la Défense, Florence Parly, lors du récent forum sur la sécurité Shangri-La Dialogue à Singapour.

Mme Parly a souligné que la France poursuivrait ses patrouilles dans les eaux contestées, aux côtés du Royaume-Uni et de l'Allemagne. Selon elle, au moins cinq navires français sont entrés en mer de Chine méridionale l'année dernière. L'action française pourrait servir de base à une opération multinationale européenne.