Les États-Unis affirment ne pas être impliqués dans l'attaque contre une base russe en Syrie
Les États-Unis ont affirmé qu’ils n’avaient absolument rien à voir avec les récentes attaques de drones sur des bases russes en Syrie.
Lors d'une conférence de presse le 11 janvier, M. McKenzie a souligné : « Je peux confirmer avec certitude que les États-Unis n'ont à aucun moment été impliqués dans des attaques de drones contre des bases russes. »
Le Pentagone n'a cependant pas fait de commentaires lorsqu'il a été interrogé sur les auteurs des attaques mentionnées ci-dessus.
Parallèlement, le président russe Vladimir Poutine a annoncé le même jour que Moscou connaissait les responsables des provocations contre les bases russes susmentionnées. M. Poutine a également affirmé que la Turquie n'était pas responsable de ces incidents.
Dans le même ordre d'idées, le ministère russe de la Défense a exprimé le 11 janvier son inquiétude face au risque d'utilisation de drones « à des fins terroristes », suite aux récentes attaques contre des bases militaires russes en Syrie, selon l'AFP.
Base aérienne russe de Hmeimim en Syrie. Source : AFP/TTXVNLors d’une conférence de presse à Moscou, le général Alexandre Novikov a souligné : « Il existe une menace réelle liée à l’utilisation de drones à des fins terroristes partout dans le monde. »
Selon M. Novikov, les drones qui ont attaqué la base russe transportaient des engins explosifs contenant de « petites billes de métal ».
Le général Novikov a déclaré qu'il était impossible de créer de telles armes dans les conditions en Syrie et qu'« il est probable qu'elles aient été créées avec la participation de spécialistes formés dans les pays qui produisent et utilisent ce type de drone ».
L’armée russe enquête actuellement sur l’origine des drones ci-dessus.
Le 6 janvier, 13 drones ont attaqué les bases russes de Hmeimim et de Tartous, en Syrie. Sept d'entre eux ont été abattus, tandis que les six autres ont été repris et capturés par la partie russe.