Des frappes aériennes américaines sur des installations à la frontière entre l'Irak et la Syrie
Les États-Unis ont mené des frappes aériennes ciblant des installations de milices paramilitaires pro-iraniennes dans la zone frontalière entre l'Irak et la Syrie, selon un communiqué du ministère américain de la Défense publié sur le site Internet du Pentagone.
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Conséquences de la frappe aérienne américaine en Syrie en février. Photo : AFP |
« Sous la direction du président Joe Biden, l'armée américaine a mené des frappes aériennes contre des milices soutenues par l'Iran dans la zone frontalière entre l'Irak et la Syrie, qui ont mené des attaques de drones contre le personnel et les installations américaines en Irak », a déclaré le ministère américain de la Défense.
Plus précisément, les États-Unis ont attaqué des installations et des dépôts d'armes sur deux sites en Syrie et un en Irak. Le Pentagone a déclaré que ces sites étaient utilisés par des groupes rebelles soutenus par l'Iran, notamment les milices Kataeb Hezbollah et Kataeb Sayyid al-Shuhada.
« Le président Biden a clairement indiqué qu'il agirait pour protéger le personnel américain. Face aux attaques continues des milices soutenues par l'Iran contre les installations américaines en Irak, le président a ordonné des frappes militaires supplémentaires pour dissuader et contrer ces attaques… Les États-Unis ont pris les mesures nécessaires, appropriées et mesurées pour réduire le risque d'escalade et envoyer un signal clair et sans ambiguïté en faveur de la dissuasion », selon le ministère américain de la Défense.
En outre, le Pentagone a déclaré que les États-Unis avaient agi de manière appropriée, dans le cadre de leur « droit de légitime défense », pour éliminer les menaces. L'agence a affirmé que les attaques étaient « limitées à l'ampleur appropriée ».