Les États-Unis reprennent leurs frappes aériennes contre l'EI et de violents combats à Kobani, en Syrie.
Dans l'après-midi du 8 novembre, l'armée de l'air américaine et ses alliés ont repris leurs frappes aériennes intenses pour soutenir les forces kurdes dans leur lutte contre l'EI.
Après une pause d'un jour dans les frappes aériennes contre l'autoproclamé État islamique (EI) en Syrie, hier (8 novembre), les États-Unis et leurs alliés de la Coalition internationale contre l'EI ont repris leurs frappes aériennes contre des cibles de l'État islamique à Kobani, une ville stratégique du nord de la Syrie qui lutte pour repousser les attaques de l'EI qui durent depuis plus d'un mois et demi.
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Les combats continuent à Kobané, en Syrie (photo : AP) |
Dans l'après-midi du 8 novembre, l'armée de l'air américaine et ses alliés ont repris leurs frappes aériennes intensives pour soutenir les efforts des milices kurdes dans la défense de la ville de Kobané. Ces frappes ont visé les positions de l'EI à l'est de Kobané, où de violents combats se déroulent depuis plusieurs jours entre l'EI et les combattants kurdes. Cette nouvelle série de frappes aériennes a eu lieu peu après que les forces kurdes ont lancé plusieurs attaques pour reprendre le contrôle total du district d'Al Suna'at, partiellement contrôlé par l'EI.
De leur côté, le matin du 8 novembre, des hommes armés de l'EI ont lancé une violente attaque d'artillerie sur la colline de Shair, à l'ouest de Kobané, tuant au moins deux Kurdes armés et en blessant une dizaine d'autres. Cependant, jusqu'à la nuit du 8 novembre, la colline de Shair était toujours sous le contrôle des forces kurdes.
Par ailleurs, le 8 novembre, l'armée de l'air américaine a bombardé et tiré des missiles sur plusieurs positions de l'EI au sud d'Alep, également dans le nord de la Syrie, afin de couper les voies d'approvisionnement de l'EI vers Kobané. Les premières informations confirment la mort de plusieurs combattants de l'EI lors de ces frappes aériennes, mais leur nombre exact reste inconnu.
Les analystes estiment que les frappes aériennes des États-Unis et de leurs alliés n'ont eu que des effets limités, freinant en partie l'expansion de l'EI, mais n'ont pas été en mesure d'éliminer le pouvoir de cette organisation extrémiste notoire en Syrie et en Irak.
Selon VOV