Les États-Unis nient avoir attaqué Hmeymim

L'agence de presse Sputnik a cité le 26 octobre une déclaration de la coalition militaire antiterroriste dirigée par les États-Unis niant toutes les accusations de la Russie selon lesquelles l'attaque de drones contre la base aérienne russe de Hmeymim, dans la province de Lattaquié, au sud-ouest de la Syrie, début 2018, était directement contrôlée par les États-Unis.

« L'affirmation de la Russie selon laquelle les États-Unis ou les forces de la coalition ont joué un rôle dans une attaque contre une base russe en Syrie est sans fondement et complètement irresponsable », a déclaré le porte-parole de la coalition, le colonel Sean Ryan.

Bien que les États-Unis aient officiellement nié les accusations formulées par la Russie, ils n'ont fourni aucune preuve convaincante pour prouver que les accusations de la Russie sont fausses, en particulier la présence du P-8A non loin de la base de Hmeymim au moment de l'attaque.

Le ministère russe de la Défense avait précédemment indiqué que 13 drones rebelles avaient attaqué la base aérienne russe de Hmeymim, en Syrie, dans la nuit du 6 janvier. Tous avaient été détectés et neutralisés à distance. Au même moment, un avion de reconnaissance américain P-8A Poseidon a survolé la Méditerranée en continu pendant huit heures.

Sept drones ont été abattus par le système de défense aérienne Pantsir-S1 ; les six autres ont été pris en charge par les forces de guerre électronique russes. Trois d'entre eux ont été détruits lors de leur crash, tandis que les autres ont atterri près de la base de Hmeymim et ont été capturés par la Russie. Tous ces drones sont fabriqués à l'aide de technologies de pointe et équipés de systèmes de contrôle et de bombardement modernes. Chacun d'eux a une envergure de 3,5 m, un plafond de 3,5 km, peut emporter dix engins explosifs et possède une portée opérationnelle allant jusqu'à 100 km.