Les États-Unis se retirent du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies
L’administration du président américain Donald Trump vient d’annoncer son retrait du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, car elle estime que cette agence a un parti pris anti-israélien.
L’administration du président américain Donald Trump vient d’annoncer son retrait du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, car elle estime que cette agence a un parti pris anti-israélien.
« Nous avons pris cette décision car notre engagement ne nous permet pas de continuer à faire partie d'une organisation hypocrite et complaisante qui bafoue les droits de l'homme », a déclaré Nikki Haley, ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies (ONU), lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d'État américain Mike Pompeo.
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| L'ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, Nikki Haley. (Photo : Reuters) |
L'année dernière, Mme Haley a accusé le Conseil des droits de l'homme de l'ONU de discrimination envers les Israéliens et a annoncé que les États-Unis réexaminaient leur adhésion à cette organisation, a rapporté la BBC.
L'administration de George W. Bush a boycotté le Conseil des droits de l'homme de l'ONU lors de sa création en 2006, pour des raisons similaires à celles invoquées par l'administration Trump. L'ambassadeur des États-Unis auprès de l'ONU à l'époque était John Bolton, un critique virulent de l'ONU et aujourd'hui conseiller à la sécurité nationale de Trump. Washington n'a rejoint le Conseil qu'en 2009, lors de l'entrée en fonction de Barack Obama.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a qualifié la décision américaine de « nouvelle décevante mais pas vraiment surprenante », tandis que le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, espérait que Washington resterait.
De nombreux alliés ont également tenté de persuader les États-Unis de rester au Conseil. Même nombre d'alliés qui ont soutenu les critiques américaines à l'égard du Conseil des droits de l'homme de l'ONU estiment que les États-Unis devraient s'investir davantage dans la réforme de cet organe plutôt que de s'en retirer.



